Informations complémentaires
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Année de parution | 2025 |
| Siècle |
Longwood, sur l’île de Sainte-Hélène, 5 mai 1821. Napoléon vit ses dernières heures. Il a pris soin, dans les semaines qui ont précédé, de mettre ses volontés par écrit. Il a dicté, recopié et signé les feuillets qui composent ce document exceptionnel, conservé dans la fascinante Armoire de fer aux Archives nationales.
Un acte principal, neuf codicilles, des inventaires listant les objets en sa possession (mobilier, armement, vêtements) et des instructions précises aux exécuteurs testamentaires : l’ensemble testamentaire de Napoléon représente une quarantaine de pages, où sa calligraphie à l’encre noire, élégante, tantôt réfléchie ou pressée, généreuse ou plus parcimonieuse, se déploie.
Ici, le personnage de légende se dévoile : c’est un homme de foi ; un mari qui a de « tendres sentiments » pour son épouse ; un père qui prodigue des conseils à son fils – dont celui de se consacrer au peuple français, qu’il a lui-même tant aimé – ; un chef de guerre reconnaissant envers la fidélité de ses soldats et de ses compagnons d’exil ; et un homme soucieux de la postérité, exprimant par exemple son désir de voir sa biographie rédigée par l’Académicien Antoine Vincent Arnault ou de reposer sur les bords de la Seine. En France.
Mais c’est aussi « un texte à consonances politiques et une longue liste de legs à des particuliers, à des entités locales ayant souffert des défaites de 1814 et 1815 et à des centaines de milliers d’anciens soldats des armées de la Révolution et de l’Empire ». Une analyse essentielle.
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Année de parution | 2025 |
| Siècle |