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CRAON et ses environs | |||
M. de la Jacopière | |||
1871. " Si notre Craonnais est petit par son territoire, il est grand par ses souvenirs ; c'est que le sang de ses barons, versé en Palestine et sur presque tous nos grands champs de bataille, était de source royale, du sang de la plus illustre dynastie du monde ", écrit l'auteur dans la présentation de ses " Chroniques craonnaises ". Cette réédition répondra à l'attente de nombreux lecteurs qui, depuis des années,' cherchent en vain l'ouvrage de M. de Bodard de la Jacopière paru en 1871. Elle nous permet de renouer avec le passé étonnant d'un territoire très étendu jusqu'à la Révolution. Ainsi, nous découvrons l'origine antique du Craonnais à travers les traces de l'occupation romaine laissées dans de nombreux villages. L'auteur nous fait revivre les terribles guerres entre les Bretons et Dagobert, au VIIe siècle, puis l'entrée du territoire dans les Marches de Bretagne. Il ressuscite les édifices, les monuments aujourd'hui disparus : le château fort de Craon, de Cossé-Vivien, l'abbaye de La Roë édifiée en 1093, ou celle des Anges. M. de Bodard de la Jacopière restitue dans ses chroniques les moeurs, les coutumes d'autrefois, les événements, les personnages, tout ce qui forgea le passé de la région : la domination anglaise de 1151 à 1230, le siège de Craon et la mise à feu et à sang des environs, en 1592, la vie des seigneurs. Une source inépuisable de renseignements précieux qui éclaireront tous les amateurs d'histoire locale. Un ouvrage de référence complété par de magnifiques illustrations.© Micberth | |||
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JOSSELIN (Histoire de) | |||
Jules le Falher | |||
1909. " Le château et la ville de Josselin furent pris par Henri II en 1168 et 1171. Tout y fut détruit, rasé, emmené prisonnier ; il paraît que le roi d'Angleterre sema du sel sur les ruines ", écrivait Jules Le Falher dans son ouvrage qui fut publié en 1909. Eudon relèvera la ville de ses ruines en 1173. L'histoire passionnante de cette cité est relatée dans ces pages. On y découvre la légende de Notre-Dame du Roncier, les nombreuses guérisons miraculeuses du pèlerinage des " Aboyeuses " On assiste à la construction d'une citadelle à neuf tours en 1380, à la fortification de la ville. On imagine la magnificence du palais au XVIe siècle, avant l'abandon des sires de Rohan et l'ordre de Richelieu de raser les tours et le donjon, en 1629. Autant de détails qui font de cet ouvrage un livre qui passionnera les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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BREST (Histoire de) | |||
J.-L. Dauvin | |||
1816. " Dans les premiers temps de la création du royaume de la petite Bretagne, Brest fut une ville assez considérable, puisque (...) cette ville était capitale et possédait un évêché qui fut, ensuite, transféré à Castel-Pol, aujourd'hui Saint-Pol-de-Léon ", écrivait J.-L. Dauvin dans son ouvrage publié en 1816. Ainsi, importante cité depuis l'Antiquité, Brest fut longtemps disputée entre les Bretons et les Anglais. Il faudra attendre 1381 pour que Jean IV, duc de Bretagne, reconnaisse Charles VI roi de France. Pendant de longues années, la ville fut l'objet de sièges, de guerres et de combats. Au XVIe siècle, elle connut une ère de paix qui fut interrompue par le débarquement de la flotte de Lord Barkley en 1694, et le massacre des soldats anglais par les paysans, sur la plage de Brest. L'histoire de la ville, de la rade, du château et du port de Brest est scrupuleusement relatée dans cet ouvrage. On y apprend que le port de Brest fut le premier du royaume à être conçu pour permettre la construction de vaisseaux. On visite le bagne qui pouvait contenir 8000 hommes. On assiste aux transformations de la ville au XVIIe, à la réunion du bourg de la Recouvrance en 1681. Un ouvrage d'un autre temps, puisqu'il fut écrit en 1816, qui rend aux lieux leur histoire, et qui situe parfaitement les faits et les personnages dans leur contexte.© Micberth | |||
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MONTFORT (Histoire de) et ses environs) | |||
F. L.-E. Oresve | |||
1858. Dès 1091, le domaine de Montfort se développa autour du château. Au XIIe siècle, il fut érigé en baronnie. Sous la domination de puissants seigneurs, la ville de Montfort allait être l'objet de multiples invasions, et le sujet de nombreuses légendes. Dans son ouvrage publié en 1858, F. L.-E. Oresve narre cette passionnante histoire. On y découvre ainsi les vestiges gallo-romains d'Iffendic, les légendes issues de cette civilisation qui fut anéantie par les Normands au Xe siècle. On visite le château construit en 1091, on assiste à son abandon en 1198, les seigneurs de Montfort lui préférant alors celui de Boutavent, enfin, à sa rénovation par Raoul, en 1375. Les terribles combats qui décimèrent les lieux sont relatés avec précision : la destruction de la ville par Alain de Dinan en 1198, la guerre de succession entre Jean de Montfort et Charles de Blois qui ravagea la Bretagne en 1341. Personnages, monuments civils ou religieux, événements et légendes, autant de détails qui font de ce document un livre qui ravira tous les amateurs d'histoire locale. © Micberth | |||
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CORLAY (Le Château de) | |||
Anatole de Barthélémy | |||
1865. " Le château de Corlay, assis en la ville et paroisse dudit Corlay, lequel est clos et fermé de hauts et puissants murs à mâchicoulis et canonnières, et de 6 grosses tours, et plusieurs corps de logis qui sont presque tous ruinés ", écrivait Anne de Rohan en 1681. Construit à partir de 1195, l'ancienne forteresse abrita les seigneurs de Corlay jusqu'au XIVe siècle. A la fin du XVe siècle, le vicomte Jean de Rohan obtint l'autorisation de restaurer cette forteresse en ruines. Mais à partir du XVIIe siècle, les bâtiments abandonnés par les sires de Rohan tombèrent en ruines. On assiste à l'occupation du château pendant les guerres de la ligue, la prise de la ville par le sieur de Liscoët, et sa garde par les Espagnols en 1593. L'auteur relate scrupuleusement les droits de la châtellenie en 1681, fait l'inventaire des bijoux et du mobilier des vicomtes de Rohan au château du Gavre en 1462, et donne la liste chronologique des seigneurs du XIIe siècle à 1757. Autant de détails qui font de cette notice un document indispensable tant aux habitants de Corlay soucieux de conserver leur passé, qu'aux historiens à la recherche du temps perdu.© Micberth | |||
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CARHAIX (Histoire de) | |||
la comtesse du Laz | |||
1899. " En 1673, la cour et la juridiction royale faisaient résider à Carhaix les familles les plus distinguées, et celle de la noblesse d'alentour venait y prendre ses quartiers d'hiver. Quatre monastères augmentaient son importance et les nombreux manoirs qui l'entouraient ne contribuaient pas moins à sa prospérité ", écrivait la comtesse du Laz dans son ouvrage qui parut en 1899. Document passionnant, il relate l'histoire de Carhaix depuis ses origines jusqu'au XIXe siècle. On y apprend la rénovation des fortifications par Charles de Blois en 1342, la prise de la ville par les Anglais en 1347. On assiste au contrat de Carhaix entre les barons bretons et Richard Coeur de Lion en 1197; à la révolte du papier timbré en 1675 pendant laquelle le chef de la Jacquerie, le notaire Sébastien Le Balp, obligeait les seigneurs à signer le renoncement à leurs biens. On visite les couvents et les monastères, ou l'église de Saint-Tremeur, qui porte le nom d'un martyr de 10 ans. Cet ouvrage de référence passionnera tous les habitants de Carhaix et les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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CONCARNEAU (Essai sur l'histoire de) | |||
J. Trévédy | |||
1908. Depuis sa fondation, Concarneau fut l'objet de la convoitise de tous les partis. Aux mains des Anglais, de 1342 à 1365, elle sera prise par les Espagnols à cette date. Cette histoire mouvementée méritait d'être exhumée. Dans son ouvrage, J. Trévédy fait découvrir au lecteur la fondation de la ville, en 962, dans l'île de Kung (Cong). On assiste aussi à la prise de la cité, en 799, par les Français qui seront chassés par les Bretons, en 809. L'auteur décrit les fortifications primitives qui résistèrent à l'assaut de Du Guesclin, en 1373 : les tours construites en 1476 serviront de modèle à celles de Quimper. Il relate, par ailleurs, la révolte du papier timbré, en 1675 ; ou encore l'importance de l'impôt de sécherie et de pêcherie dans les revenus de la seigneurie. © Micberth | |||
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REDON (Histoire de) | |||
(anonyme) | |||
1892. Au XIe siècle, Convoïen et ses compagnons sont en quête d'un coin de terre digne d'accueillir leur Père à tous. Du sommet de Beaumont, ils aperçoivent une lueur céleste fondre sur un point de la forêt. De ce signe divin naîtra l'abbaye de Saint-Sauveur et la ville toute entière. Redon, privilégiée par le sort, est le lieu des plus fervents pèlerinages. Protégée par la couronne, elle est exemptée d'impôts envers le fisc. On peut bien dire que là furent les plus brillantes et les plus paisibles années d'existence pour ses habitants. Comme une coulée épidémique, la Terreur révolutionnaire s'infiltre jusque dans l'antique abbatiale : la statue de la Vierge est coiffée d'un bonnet phrygien. Au nom du culte de la Raison les catholiques sont condamnés à mort. Quelques années plus tard, Redon prend une éphémère revanche : alors que Bonaparte fait son coup d'Etat à Paris, les royalistes reprennent la ville bretonne et se servent allègrement dans les magasins militaires. Pourtant, le temps des hôtes royaux est loin : en 1462, Louis XI, " le plus redoutable ennemi des libertés bretonnes ", s'y rend en bon catholique ; en 1691, Jacques II d'Angleterre y voit un ultime refuge après avoir été chassé de son propre pays par la révolution de 1688. Pleine d'aléas, l'histoire de Redon est dévoilée sous toutes ses facettes.© Micberth | |||
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ST-MALO et ses environs | |||
G. Robert de Salles | |||
1860. " Il y a (...) plusieurs manières de voyager depuis M. de Bougainville, qui a fait le tour du monde, jusqu'à M. de Maistre qui a fait le tour de sa chambre. " La plume légère et insolente, Gaston Robert de Salles nous conduit dans l'histoire de la région. Saint-Malo voit le jour vers l'an 500. Fondée sur le rocher d'Aaron par les habitants d'Aleth qui fuient les pirates, elle s'affirmera, les siècles passant, conforme à sa claquante devise : " point Bretonne, Malouine suis. " Furieusement indépendante, la population de cette " comète de granit jetée dans la mer " refuse de participer à la boucherie de la Saint-Barthélémy. A contre-courant des tendances partisanes, elle bloque l'entrée et aux huguenots et aux ligueurs. Ce souci de neutralité n'empêche pas la population de Saint-Malo de se dévouer pour le roi comme lors du siège de La Rochelle où elle offre bien gracieusement à la couronne argent et armements. Louis XIV, plein de reconnaissance, ordonne en 1655 que le privilège de former l'équipage du vaisseau amiral de sa flotte royale soit laissé aux seuls Malouins. Il est vrai que la chevalerie des mers et océans ne leur est pas étrangère. Il suffit pour s'en convaincre de laisser venir à soi le nom des marins qui ont foulé le sol du rocher : Beauchêne enflammant la flotte barbaresque, Mahé de la Bourdonnais reconquérant les Indes ou Robert Surcouf au parcours légendaire. La matière ne manqua pas à Robert de Salles qui lançait, gouailleur comme jamais : " Nous ne considérons comme esprits supérieurs, comme génies transcendants que ceux qui trouvent notre livre égal tout au moins aux chefs-d'oeuvre de l'art littéraire, nous réservant d'avoir pour les autres l'estime la plus médiocre, et de les renvoyer en Boétie. "© Micberth | |||
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PLONEOUR, LANVERN (Histoire de) | |||
l'abbé Eugène Cognec | |||
1904. La légende prête à saint Enéour d'avoir parié avec Alour, autre serviteur de Dieu, de conserver toutes les terres que pourrait parcourir en une nuit un petit poulain rouge boiteux. Plonéour se grossit ainsi de la fontaine de Saint-Sébastian. La révolte du papier timbré n'a, elle, rien à voir avec une histoire de chaumière. En 1675, Plonéour fait partie des paroisses révoltées. Rançon de l'affront, ses clochers sont rasés sur l'ordre sur l'ordre des puissants ducs de Chaulnes. L'église et ses fidèles allaient être bien plus malmenés au XVIIIe siècle. Les révolutionnaires font du lieu sacré le " temple de l'Etre suprême ", centre de réunions et d'assemblées. L'époque révèle la fibre des ouailles de Dieu : traître ou résistant. Boédec et Guéguen changent de camp. L'un à la tête d'un mouvement républicain, l'autre dénonciateur du recteur, ils substituent le " Culte de la déesse Raison " à leurs croyances antérieures. François Trouboul méprise ce genre de lâcheté. Envoyé en Espagne, il se retire à Compostelle avec M. Morvan, recteur de Plonéour. Les deux hommes font une découverte étonnante : sorciers et chercheurs d'or hantent la paroisse. L'histoire de Plonéour-Lanvern tranche sur l'ordinaire. Elle est à l'image de la " parcelle du Stang ".© Micberth | |||
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BAIN-DE-BRETAGNE et ses environs | |||
l'abbé G. de Corson | |||
1886. Depuis leurs origines gallo-romaines ou celtiques jusqu'au XIXe siècle, les communes des cantons de Bain-de-Bretagne et du Grand-Fougeray possèdent une histoire aussi déroutante que passionnante. L'abbé Guillotin de Corson en donne un aperçu précis dans ses " Statistiques historiques et monumentales " qu'il publia en 1886. On découvre ainsi le château du Grand Fougeray remontant à la plus haute antiquité, les souterrains qui conduisaient au château de Bain détruit au XIVe siècle. L'auteur fait revivre les seigneurs des lieux : Sénébrun de Bain, qui assista à la réconciliation de l'église de Redon en 1127, Bernard de Bain, qui combattit à Bouvines en 1214. Il signale que les seigneurs du Plessix furent à la tête du protestantisme en Bretagne. On assiste à la prise de Fougeray par les Anglais en 1354, aux combats entre Mercoeur et La Tremblaye pendant les guerres de religion. On visite la léproserie établie par les moines de Redon en 875 au Loray, les forges à bras de Teillay en 1222, et les moulins alimentés par l'étang de Bain en 1231. En 1442, Pierre de la Marzélière recevait la permission du duc François Ier de fortifier Le Frétay; cette place forte était démantelée en 1598 après la pacification, par ordre des Etats de Bretagne. Ainsi, à travers ces pages, les villes et les villages retrouvent leurs vieux murs, leurs châteaux ruinés, leurs églises. Ce livre ravira incontestablement tous les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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MAURE-DE-BRETAGNE et ses environs | |||
l'abbé G. de Corson | |||
1886. Les nombreux monuments mégalithiques, la pierre droite sur la paroisse de Maure et de Maxent, les menhirs de 5 à 6 mètres de haut que l'on pouvait voir à Campel, les vestiges gallo-romains découverts à Mernel, les briques à Saint-Séglin, sont autant de traces d'une antique civilisation que l'on peut découvrir dans le canton de Maure-de-Bretagne. Dans son ouvrage " Statistique, historique et monumentale du canton de Maure-de-Bretagne " publié en 1886, l'abbé Guillotin de Corson relate l'histoire de ces neufs communes depuis leurs origines jusqu'au XIXe siècle. On y apprend l'ancienne appellation de Maure : Anast ; son seigneur donna ses terres à l'abbaye de Saint-Maure. On découvre l'importance de Comblessac dès le Ve siècle et l'appartenance de sa châtellenie à la famille de Laval, ou encore la prépondérance de la famille Mouraud à Saint-Séglin. On visite les ruines du château de Saint-Maure datant probablement du XIIIe siècle; on assiste à son démantèlement sous Henri IV, sur ordre des Etats de Bretagne. L'auteur relate également les guerres de religion : le 24 juillet 1597, le huguenot de La Tremblaye entrait victorieux à Maure. Pendant les troubles de la Ligue, le manoir de La Chapelle, à La Chapelle-Bouëxic, fut ruiné. Autant de faits historiques capitaux, de détails, qui font de cet ouvrage un document de référence qui passionnera tous les amateurs d'histoire locale. © Micberth | |||
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SEL-DE-BRETAGNE et ses environs | |||
l'abbé G. de Corson | |||
1886. " L'occupation romaine a laissé peu de traces dans le canton du Sel. La paroisse de ce nom, aussi bien que celle de Saulnières, semblent cependant très anciennes. Ces deux localités doivent vraisemblablement leur naissance à d'antiques salines dont elles conservent encore le nom ", écrit l'abbé Guillotin de Corson dans son ouvrage publié en 1886, où il relate l'histoire de huit communes. Il fait revivre la seigneurie du Sel qui faisait partie de la baronnie de Châteaugiron, celle de la terre de Monts, et encore Jehan de Saulnières, maître d'hôtel du duc Arthur III, ou les évêques de Rennes qui au XIIe siècle devinrent possesseurs d'un fief en Chanteloup. On découvre le château de Chanteloup, antérieur à 1427, le manoir du Droullay relevant de la baronnie de Poligné, le château du Plessix de la Couyère. On assiste à la fondation du prieuré de Tresboeuf par les religieux de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes au XIIe siècle, au pèlerinage des femmes enceintes qui venaient en foule au sanctuaire Sainte-Marguerite, à Sel, pour se recommander à sainte Marguerite dans leurs couches. L'auteur relate les terribles épidémies à Chanteloup : en 1640, il fallut bénir un nouveau cimetière et en 1719, les habitants firent de longues processions pour que le fléau cesse. Cet ouvrage renferme bon nombre de détails historiques qui éclaireront tous les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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CARQUEFOU (Son histoire et ses seigneuries). Une paroisse bretonne | |||
Joseph de Goué | |||
1912. " En 1341 Carquefou était une petite ville entourée d'un fossé avec un rempart de gazon ", constate l'historien Froissart. C'est certainement pour cela que Jean, duc de Normandie, assiège la ville sans difficulté. L'armée de 10 000 hommes est commandée par du grand monde : le roi de Navarre, le duc de Lorraine, le duc d'Athènes et dom Louis d'Espagne. Pillage et incendie seront le lot de ce déplacement en grande pompe. Carquefou n'offre pas de réjouissances à l'archidiacre Binet lors de sa visite en 1686. L'église présente des murailles de nef lézardées, des charpentes vermoulues... Cet état de délabrement était fait pour durer. Ce n'est qu'en 1734, grâce à la volonté du recteur Maurice Cailleteau, qu'un nouveau sanctuaire est construit. L'envergure nationale de la Seilleraye n'est pas contestable : bâti en 1671 en suivant les plans du célèbre architecte de Louis XIV, Mansart, le monument accueillera entre autres Mme de Sévigné, femme non moins célèbre. Pour les Carquefoliens, l'occasion inespérée de découvrir le riche passé de leur localité. © Micberth | |||
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LANDERNEAU (Histoire de) | |||
P. de Courcy | |||
1842. Les traces historiques de Landerneau sont parmi les plus tenaces de la région. De monuments en monuments, la ville prend forme au cours des siècles, puisant sa singularité dans les personnages qui l'animent. Privée de clôtures, la ville fut souvent une proie facile pour l'envahisseur. Ainsi, Goudet-Forest et La Roche, deux places fortes rivales, la rançonnent tour à tour. A ses débuts, Landerneau ne possède qu'un château situé à l'extrémité du pont opposé au vieil hôpital. Cet édifice seigneurial, après avoir appartenu à Hervé de Léon, passa pour un temps aux Rohan. La reine Anne, lors de son voyage en Basse-Bretagne, s'arrêta à Landerneau en 1505. L'événement était suffisamment marquant pour que l'hôtel de la rue Fontaine-Blanche où elle séjourna fut rebaptisé Hôtel de la reine Blanche. Fontenelle copine avec le brigandage. Ligueur pour le moins pas très catholique, toujours condamné par ses pairs, il pousse son entreprise de terreur jusqu'à s'emparer de Landerneau et la piller. Landerneau s'illustre magnifiquement à travers le temps, et ce malgré les coups qui lui sont fréquemment portés.© Micberth | |||
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TRÉGUIER (Histoire de), ville épiscopale | |||
Pierre de La Haye | |||
1977. Rien de plus attachant et de plus singulier que l'histoire de Tréguier, cité " née à l'ombre d'une crosse et non d'un château féodal, qui va sauvegarder une sorte de vocation religieuse ", sans s'abriter derrière des remparts, en répugnant manifestement à servir de garnison à des soldats et ce jusqu'à la Révolution qui " fermera d'un coup les portes des couvents, dispersera les dignitaires de la cathédrale, les professeurs du collège clérical et du séminaire et retirera leurs dossiers aux juges seigneuriaux des Régaires et de la prévôté institués par l'évêque ". Mais bien avant d'en venir à l'évocation de ces bouleversements, puis à l'état des lieux à la fin du XVIIIe siècle et aux projets de la municipalité au début du siècle suivant (réouverture des écoles...), l'auteur de cet ouvrage de référence fait revivre le passé de ce terroir, aux origines très anciennes (habitat préhistorique) et à la destinée souvent grandiose. Très tôt, en effet, la vocation spirituelle de cette terre s'affirme, d'abord incarnée par l'action, inspirée et efficace, de saint Tugdual, premier évêque-abbé, né en " Bretagne d'outre-Manche " et d'extraction royale, qui fonde l'abbaye de Tréguier (520-530), dite de Lantréguer (nom que conservera l'histoire), sur un territoire qui comprend des champs, des prés, les bois qui cernent le cours du Porjou et les méandres du Guindy et du Jaudy. Les ressources de l'abbaye proviennent du travail des moines, mais bientôt se constitue une seigneurie temporelle active et prospère, dont Pierre de La Haye décrit longuement le fonctionnement et le développement. Les violents soubresauts de l'histoire n'épargneront pas la cité épiscopale (de l'invasion des Normands jusqu'à la Révolution, en passant par la guerre de Succession, les attaques des Ligueurs en 1589, l'émeute de 1675 contre les nouvelles taxes et une multitude d'événements intra-muros), mais à travers tout ce récit riche et passionnant, le lecteur sent passer le souffle puissant d'une épopée de la foi. © Micberth | |||
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PLOERMEL (Histoire de) | |||
Sigismond Ropartz | |||
1864. Le présent ouvrage nous permet de redécouvrir le passé riche et étonnant de Ploërmel, importante ville ducale longtemps convoitée par ses puissants voisins, les duchés de Montfort et de Rohan. M.-S. Ropartz fait revivre les riches seigneurs de Ploërmel tels Maurice de Craon, " aimé et féal " du roi Philippe-Auguste, Jean Ier Le Roux, duc de Dreux, qui proclama à Ploërmel un édit chassant les juifs de Bretagne en 1240, ou bien encore Jean II qui, à son retour des croisades fonda le prestigieux couvent des Carmes aux portes de la ville. L'auteur nous explique comment Ploërmel, siège d'une des plus importantes juridictions du duché, fut assiégé à maintes reprises. Il nous fait visiter les sites comme l'église de Saint-Armel, les monuments comme les tombeaux des ducs plusieurs fois déménagés à cause des vicissitudes de l'histoire. Il ressuscite les personnages dont la présence ou les actions marquèrent le passé de Ploërmel, comme le sénéchal Pierre Perret qui sauva la ville assiégée par les Ligueurs ou bien le père Jean-Marie Lammenais qui choisit Ploërmel pour implanter le nouvel ordre monastique qu'il avait créé. L'auteur relate en détail l'histoire communale et nous livre le journal d'un notaire de Ploërmel du XVIIIe siècle. Riche d'informations toujours soigneusement vérifiées et accompagnées de nombreux documents historiques, cet ouvrage constitue un passionnant témoignage pour tous les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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VITRÉ. Vieux faubourgs, vieilles rues, vieux logis, vieux remparts, vieilles gens | |||
Édouard Frain de la Gaulayrie | |||
1911. | |||
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VITRE (Histoire de) | |||
Edouard Frain | |||
1911. Le présent ouvrage nous permet de renouer avec le passé de Vitré, de ses environs et de ses faubourgs à travers un récit où nous découvrons les événements, les personnages qui marquèrent leur histoire. A travers cette étude, nous découvrons Vitré et ses deux faubourgs principaux : ceux de Saint-Gilles et de Saint-Martin. L'auteur évoque également les trésors du château de Vitré, l'architecture de l'église Saint-Martin ainsi que la naissance et l'évolution du couvent du Rosaire. Nous assistons aux épisodes douloureux du passé : le pillage de l'église Saint-Martin par les cavaliers anglais pendant la guerre de Cent Ans ou encore l'effroyable invasion des huguenots au XVIe siècle et leurs terribles ravages. L'auteur nous éclaire aussi sur les personnages qui ont marqué la ville de leur empreinte en insistant notamment sur la dynastie des Laval Montmorency, qui ne manquèrent pas une occasion de faire bénéficier la ville de leurs bienfaits. Autant de faits, de personnages et de lieux que le lecteur redécouvrira dans cet ouvrage qui constitue un passionnant témoignage pour tous les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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PONT-L'ABBE et ses environs | |||
A. du Châtellier | |||
1858. La seigneurie de Pont-l'Abbé, vaste fief qui comprenait la ville de Pont-l'Abbé, les neufs paroisses du canton de ce nom et une partie de celui de Plougastel-Saint-Germain, était une des grandes baronnies de la province de Bretagne. Classée comme telle dès le XIe siècle, elle fut sensiblement agrandie à la suite de la suppression de l'ordre des Templiers en 1314. A. du Châtellier s'intéresse tout d'abord aux personnalités marquantes parmi les seigneurs du Pont : en 1465, par exemple, le baron du Pont faisait partie des proches conseillers du duc de Bretagne. Quelques années plus tard, Pierre, seigneur du Pont, déjoue provisoirement les manoeuvres du roi de France qui cherche à faire main basse sur le duché. A. du Châtellier nous raconte l'épopée politique et amoureuse de Charles de Quellennec, dans la seconde partie du XVe siècle. Il s'intéresse à la vie des habitants de la cité à partir du XVIe siècle, l'organisation de la vie municipale et la bonne marche des institutions. L'auteur nous donne un aperçu de la prospérité de la contrée à l'aube de l'ère révolutionnaire ; cependant il n'oublie pas d'évoquer les conflits entre les divers groupes sociaux de l'époque. En une étude concise, A. du Chatellier a su livrer de précieuses informations concernant le passé de Pont-l'Abbé. Un ouvrage de référence pour tous les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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ILLE ET VILAINE (DĂ©partement de l') | |||
E. Decrest Villeneuve | |||
1847. L'histoire de toutes les communes d'Ille-et-Vilaine, depuis les origines jusqu'au milieu du XIXe siècle. L'ouvrage de référence sur l'histoire du département. E. Decrest-Villeneuve, célèbre pour ses " Albums Bretons ", a puisé ses renseignements aux meilleures sources pour nous livrer ce véritable dictionnaire historique et géographique du département, un travail très complet qui contient toutes les informations indispensables concernant les événements importants et les personnages marquants, l'artisanat, le commerce et l'industrie, les us et coutumes, les sites chargés d'histoire... Cet ouvrage propose l'histoire de toutes les communes d'Ille-et-Villaine et constitue aussi un grand répertoire statistique. Les villes et les villages sont classés par arrondissements et par cantons. Ce découpage géographique nous permet de redécouvrir l'histoire locale tout en gardant à l'esprit des repères topographiques. Une table alphabétique des noms de lieux, en fin de volume, facilite la recherche : nous y trouvons une notice sur chaque commune. L'auteur nous fait donc redécouvrir les origines de la commune, les sites et les monuments dont le passé est souvent méconnu, les " maisons nobles " du pays. Enfin, nous trouvons aussi d'importantes informations statistiques sur la population de la ville ou du village, sur les manufactures, les commerces et les artisanats qui y étaient établis. Une vue d'ensemble du département : les chapitres correspondent aux arrondissements. A la fin de chacun d'eux, une notice spéciale nous propose un résumé des renseignements essentiels sur le sujet qui vient d'être traité. En fin d'ouvrage, l'auteur a composé une notice résumée sur le département entier, qui est une vue d'ensemble, précise et utile.© Micberth | |||
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MORBIHAN (DĂ©partement du) | |||
Louis Rozenzweig | |||
1863. L'auteur qui a été archiviste du département a publié de nombreux travaux d'histoire locale ; dans cet ouvrage de référence, il recense, avec un grand souci du détail, le patrimoine impressionnant du Morbihan, qui apparaît comme la mémoire des époques passées. Après avoir effectué un travail de recherche inlassable, il nous propose ici le fruit de toutes ses découvertes : tout ce qu'il a pu glaner comme informations sur les communes, les hameaux et les écarts du département, les sites pittoresques et les monuments civils et religieux. Il nous renseigne aussi sur la fondation des édifices, sur le tracé des anciennes voies, sur la restauration et la reconstruction des ensembles architecturaux mis à mal par les guerres ou par le temps et il enrichit cette étude de diverses anecdotes, de l'évocation de personnages célèbres et de faits importants souvent oubliés, de souvenirs et de légendes puisés chez les chroniqueurs. Doté de nombreuses illustrations, ce répertoire archéologique est un document indispensable pour tous ceux qui veulent réellement connaître les richesses architecturales du Morbihan. Auray, Plumergat, Belz, Hennebont, Lorient, Le Port-Louis, Napoléonville, Le Faouët, Gourin, Sarzeau, La Roche-Bernard, Questembert...© Micberth | |||
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FOUESNANT (Histoire de) | |||
Jean Kernéis | |||
1908. " Fouesnant est situé au fond de la baie de La Forêt, dans une des plus charmantes contrées de la Bretagne ", écrivait Jean Kernéis au début du siècle. Son livre, aujourd'hui réédité, nous offre un tableau coloré du Fouesnant agricole mais aussi des us et coutumes de ses habitants, agriculteurs de tradition dans ce pays réputé pour sa luxuriante végétation et son climat d'une exceptionnelle douceur. Nous redécouvrons ainsi l'origine des domaines congéables dits " Douar Tell ", les spécialités agricoles de la commune. L'auteur décrit avec précision l'habitat des paysans tel qu'il se présentait encore au début du siècle. Il dépeint les costumes portés les jours de fête et nous régale de truculentes descriptions sur les spécialités fouesnantaises dégustées à la mi-carême. M. Kernéis relate aussi les coutumes observées lors des mariages et des naissances, dont la traditionnelle fête de l'armoire dite " Fest-an-arbel ". Il s'intéresse également à l'histoire de Fouesnant et évoque notamment la fameuse révolte de la commune en 1792. Il décrit les monuments de la ville et nous fait découvrir son église du XIe siècle, ou bien le magnifique manoir de Coat-Clévarec, propriété de l'écuyer Sébastien de Landanet au XVIe siècle. Il nous emmène à Locamand sur les traces du prieuré des pères jésuites de Quimper. Riche de détails, de multiples informations, ce passionnant ouvrage sur la vie quotidienne des Fouesnantais au temps jadis saura séduire tous les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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HAUTE-BRETAGNE (Légende locale de la) - La légende et l'histoire | |||
Paul SĂ©billot | |||
1900. La féodalité, temps des châteaux forts et des batailles épiques, demeure une période de l'histoire où les faits les plus saillants ont marqué la mémoire collective pour devenir légendes. Dans le présent ouvrage, deuxième tome des légendes de Haute-Bretagne, Paul Sébillot nous propose les récits et les croyances populaires attachés à l'histoire de la région. Il nous relate les mystères qui entourent et protègent les ruines antiques des châteaux. Il nous conte l'histoire de l'arrestation des Templiers, magistrale démonstration de l'événement historique rattrapé par la légende. L'auteur nous parle des maîtres de la féodalité, les seigneurs, et de ses héros, tels Arthur ou bien Gilles de Bretagne. Les grandes périodes de l'histoire fournissent de curieux épisodes : la légende raconte que des prodiges annonciateurs de la Révolution se seraient déroulés sur la lande de Meslin et sur les coteaux du Mené. L'auteur referme son ouvrage sur les villes et leurs légendes et nous apprend que la croyance populaire tient le dépérissement d'une cité pour une punition divine envers ses habitants, coupables de quelques négligences. Ainsi Rieux, cité prospère au Moyen Age, est aujourd'hui simple bourgade car les lavandières n'auraient pas reconnu l'enfant Jésus. Puisés dans de multiples sources, les traditions et les récits populaires attachés à l'histoire de la Haute-Bretagne enchanteront tous les amateurs de folklore local.© Micberth | |||
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FINISTERE (DĂ©partement du) - Guide du voyageur | |||
Christophe de la Poix dit le chevalier de F | |||
1844. Christophe de la Poix, plus connu sous le nom de chevalier de Fréminville, nous propose ici de revisiter les sites et les monuments des communes des anciens districts de Quimperlé, de Quimper, de Pont-Croix, de Châteaulin, de Landernau, de Brest, de Lesneven et de Morlaix. Nous découvrons le passé des lieux sous l'angle de l'archéologie et de la description des sites témoins de l'histoire. Nous revisitons, par exemple, l'église de Pont-Croix, du XVe siècle : pendant les guerres de la Ligue, le brigand Fontenelle, aux forfaits tristement célèbres, y commit ses derniers crimes. Nous découvrons que dans le cimetière de Brasparts, se trouvait le tombeau d'un ancien chevalier de la famille de Kerret, représenté avec son armure du XVe siècle, les pieds appuyés sur un lion. Des personnages prestigieux ou étonnants sont évoqués, tel Marhec, seigneur de Guicquelleau, qui séduisit la fille du banneret de Penmarc'h avant d'être cruellement puni, ou encore François du Châtel, marquis de Mesle et seigneur de Châteaugal, qui mourut vers 1612, l'un des personnages de l'ancienne ballade de " L'Héritière de Keroulas ". En fin d'ouvrage, nous trouvons un calendrier des anciennes fêtes, des foires et des marchés. Devenu rare, ce guide composé avec soin par le célèbre chevalier de Fréminville méritait d'être réédité. Aussi, nous sommes heureux de pouvoir le proposer au public d'aujourd'hui.© Micberth | |||
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DINARD, SAINT-ÉNOGAT à traves les âges | |||
l'abbé Joseph Mathurin | |||
1898. L'ouvrage que nous présentons évoque le passé de Dinard à travers de nombreux épisodes de son histoire présentés suivant une logique chronologique. Nous redécouvrons ainsi le pays au VIe siècle à l'époque où saint Malo évangélisait la région ; plus tard encore, sous Charlemagne, nous assistons à la prise du " Chastel de Dinard " qui servit de refuge au pirate du nord Aquin, venu s'emparer d'Aleth et des places environnantes. L'auteur nous livre la légende du château du Prince Noir et pénètre dans le Dinard du Moyen Age qui était alors le siège d'une châtellenie sous l'autorité des barons de Plancoët. Il poursuit son voyage dans le temps et arrive au XVIIe et au XVIIIe siècle, époque à laquelle la poste aux chevaux est établie à Dinard et devient une des plus importantes de la région. Ce récit, cousu de faits réels et de légendes attachées aux lieux saura enthousiasmer les amateurs d'histoire locale. © Micberth | |||
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MONCONTOUR et ses environs | |||
A. Houssaye | |||
1910. L'ouvrage que nous présentons nous livre le passé de Moncontour-de-Bretagne des origines jusqu'au XIXe siècle. Nous découvrons dans une première partie de multiples renseignements historiques et archéologiques sur les environs de Moncontour. A Hénon, l'auteur nous signale la croix en granit du IXe ou du Xe siècle qui fut sans doute élevée pour commémorer une défaite infligée aux Normands ; ou bien la fontaine miraculeuse du chapitre de Saint-Laurent à Plémy. La seconde partie nous livre les annales de Moncontour. Nous retrouvons son castrum primitif, restauré par Geoffroi Botterel II, comte de Penthièvre en 1137. L'auteur nous donne une topographie de la ville, retraçant les rues du Moyen Age, telle la place Maubert où se trouvait le four banal. Il évoque ses heures sombres : la peste et la famine de 1126, les guerres de religion du XVIe siècle. Le récit s'anime de personnages : l'évêque de Saint-Brieuc, le duc de Bretagne, le célèbre juriste Douaren, qui naquit à Moncontour en 1509. D'étonnantes anecdotes, de précieux détails nous renseigne sur la vie quotidienne aux siècles passés : nous découvrons par exemple la célèbre foire de Moncontour au XIe siècle, où l'on battait monnaie pendant le XIV et le XVe siècle ; le marquis d'Avigné, seigneur de la Touche-Trébry, qui avait le droit de tenir deux foires à Moncontour en échange d'une paire d'éperons dorés ; la curieuse épidémie qui régna en 1632. Très détaillé, cet ouvrage saura enthousiasmer tous les amateurs d'histoire locale.© Micberth | |||
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BRETAGNE (Au coeur de la ) | |||
Emile Gilles | |||
1912. Curieux du passé, Emile Gilles se tourna résolument vers l'avenir en recueillant pour les générations futures les vestiges du passé de son pays. De Pontivy à Locminé, Josselin et Ploërmel, il nous invite à l'accompagner pour une promenade historique et archéologique. Il évoque à Pontivy la foire dite des Gages, qui se tenait le premier lundi de mars, une des plus anciennes et des plus curieuses du pays. Il replace Moustoir-Remungol dans son paysage médiéval : siège d'un établisement monastique, ses dépendances furent annexées à la paroisse de Remungol, ce qui déclencha le courroux des habitants qui, encore en 1750, soutenaient un procès contre la commune. Il nous fait visiter les monuments, nous livrant de précieux détails. Nous découvrons, par exemple, le manoir féodal de Kernazel à Radenac, qui appartenait en 1430 à Jean de Lantivy et qui resta dans cette famille jusqu'au XVIIIe siècle. L'auteur ranime les personnages, figures de légende, les puissantes familles, tels les Gambert à Pleugriffet, qui baptisèrent les cloches de la paroisse en 1614 et en 1644. Nous découvrons aussi l'origine des villages et les légendes et traditions attachées aux lieux. Riche de multiples détails, cet ouvrage saura séduire tous les amateurs d'histoire locale. © Micberth | |||
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MORLAIX (Histoire de) | |||
Joseph Daumesnil | |||
1879. Les lecteurs auront le plaisir de redécouvrir le passé de Morlaix des origines jusqu'au début du XXe siècle, à travers les grands événements qui marquèrent son histoire, mais aussi ses monuments et ses sites, minutieusement étudiés par l'auteur. Joseph Daumesnil évoque ainsi les premiers commerces, par exemple, l'imprimerie installée dès 1557 sur le Pont-Bourret, la Manufacture de tabac qui existait dès 1689. Nous découvrons également les personnages importants comme Philippe Keret, procureur syndic, qui touchait 50 livres de gage en 1551, Yvon de la Forest, inspecteur des quais en 1552. L'auteur relate ensuite les constructions des différents édifices. Nous apprenons que le couvent des Jacobins fut relié à la ville par un pont, que le duc de Retz posa la première pierre du convent des Capucins en 1612, ou que la halle fut fondée en 1866 et que le jour de marché avait lieu le samedi. Un ouvrage de référence qui plaira à tous les amateurs d'histoire locale. © Micberth | |||
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COTES-D'ARMOR (Inv. des découv. arch. - arr. de Dinan, Guimgamp, Lannion) | |||
A.-L. Harmois A.-L. Harmois | |||
1909. " Les travaux précédents ont été revus, augmentés, classés précise l'auteur et les nouvelles découvertes, jusqu'en 1909, y figurent en les distinguant par un astérisque. Je me fais un devoir, en terminant cette préface, de rendre un hommage sincère à mes prédécesseurs. " Ces propos sont dépourvus de toute ambiguïté : fidélité à ses devanciers et à ses sources et volonté de poursuivre sur leurs traces en y ajoutant sa propre contribution. Il s'agit là d'un véritable dictionnaire archéologique du département dans lequel rien n'est négligé ou ignoré. Du canton de Broons à Trézeny, en passant par Tressaint, Callac, Carnoët, Plougouver, Treglamus, Plésidy, Plouguernével, Bourbria, Bégard, Plévenon, et combien d'autres communes, c'est un panorama complet, riche et détaillé, du patrimoine architectural des Côtes-d'Armor.© Micberth | |||
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LA GUERCHE DE BRETAGNE (Notes chronologiques) | |||
Ernest Aubry | |||
1901. Seigneurie présente dès le Xe siècle, érigée en baronnie et réunie à celle de Pouancé, La Guerche joua un rôle important en raison de sa forteresse, et prospéra grâce au commerce du fil et des grains. Emest Aubry nous invite à redécouvrir ce prestigieux passé, dont les traces sont encore nombreuses. Manguenor ou Manguéné, fils de l'évêque Thibault, fut le premier seigneur. La forteresse était un site stratégique pour la région, ce qui valut à la ville de nombreux déboires, comme lors des guerres de religion, au cours desquelles elle fut prise, reprise et ravagée par les troupes des deux partis. Nous retrouvons de passionnants détails sur la vie municipale et l'administration communale, comme les délibérations de la communauté, de 1680 à 1796, transcrites année par année. Nous apprenons que les grains, les bestiaux, les beurres et oeufs étaient exportés de La Guerche au siècle dernier, et qu'un marché hebdomadaire existait dès le XVIIIe siècle. Etayé par de solides recherches et composé dans le but de sauvegarder la mémoire locale, le présent ouvrage passionnera tous ceux qui souhaitent mieux connaître l'histoire de la région.© Micberth | |||
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JANZÉ. Ses origines, son histoire | |||
Marie Soraye-Racapé | |||
1968. " Vous est-il jamais arrivé, paysans janzéens, demande l'auteur, lorsque vous conduisez, pensifs, le tracteur qui défonce les champs cultivés par vos pères, de remonter en imagination le cours des âges jusqu'à l'époque reculée où les premiers hommes peuplaient notre sol ? " La question est d'autant plus intéressante qu'elle ne concerne pas seulement les gens du cru, agriculteurs et citadins, mais aussi tous ceux qui foulent aujourd'hui le sol du pays de Janzé, archéologues, historiens et visiteurs séduits par cette région de Bretagne où le passé n'est jamais très éloigné : les vestiges de la forêt, omniprésente autrefois, se trouvant plutôt du côté de Fougères, de Rennes et, plus près, de La Guerche, mais ceux de l'époque celtique, comme le menhir de la Roche, la pierre aux Fées, ou le menhir de la Lande des Bouillons étant situés, eux dans la région. Quant aux traces de la période gallo-romaine, outre les nombreuses monnaies romaines retrouvées près d'Amanlis et les armes gauloises découvertes à Piré, il y a aussi les noms dont l'origine est indubitablement latine : Janzé venant de Janzey, Janzéium, et Janziacum, par exemple. Le livre de Marie Soraye-Racapé nous donne tous renseignements utiles sur ces temps lointains, mais aussi sur l'implantation des communautés chrétiennes dans notre terroir, avec les prieurés de Néron, Beauchesne et la Franceule (existence attestée) et ceux de Saint-Pierre et de Saint-Martin (existence probable). Né autour des paroisses de Saint-Pierre et de Saint-Martin, le village de Janzé traversa difficilement le haut Moyen Age, subissant les invasions et les guerres seigneuriales, avant l'instauration de la féodalité : les seigneurs de Brie furent aussi seigneurs de Janzé, puis il y eut les Tournemine, les seigneurs de la Hunaudaye, Jean de Malestroit... La présence, au XIe siècle, d'un comte de Janzé est attestée, mais ensuite il semble que la famille ait disparu. Les châteaux et les manoirs étaient nombreux dans la région ; certains ont été conservés après diverses restaurations (la Tullaye, Garmeaux) transformés en fermes (la Lanceule, Teillay), détruits par les guerres (la Placette), remplacés par d'autres édifices (la Grandinerie, en lieu et place de l'église actuelle). Les affrontements politiques et religieux, au XVIe siècle, se déroulèrent, à Janzé comme ailleurs, à coups de pillages, de réquisitions et de massacres et la peste qui sévit plusieurs fois, de 1563 à 1640, à une époque où l'on ignorait l'hygiène, terrorisa la population. Mais la période la plus terrible, pour Janzé comme pour toute la Bretagne, demeure celle de la Révolution : non pas tant pour des raisons politiques - on préfèrera La Guerche à Janzé comme chef-lieu de district - mais pour des raisons religieuses : le culte devient clandestin, les prêtres sont martyrisés, la guerre civile dans la région est d'une sauvagerie absolue. Deux siècles plus tard, rien n'est oublié. Pourtant, la vie artisanale se développe au XIXe siècle (la culture du chanvre est florissante), on déménage toujours à la Saint-Michel et les jeunes gens continuent à sauter au-dessus du feu pour se marier dans l'année...© Micberth | |||
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LANNION (Histoire de) des origines au XIXe siècle | |||
Pierre de La Haye et Yves Briand | |||
1974. | |||
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BAIN DE BRETAGNE | |||
M. de Corson | |||
1886. " Bain a suivi le processus habituel de formation des villes de France ", affirme l'auteur ; " A l'origine, un manoir ou une abbaye, des chaumières pour loger à l'entour les serviteurs, les affranchis ou les artisans. " La ville prit de l'ampleur au fur et à mesure de l'extension des marchés créés en 1286 par les seigneurs de Châteaubriant. Bain a malheureusement perdu une grande partie des sources de son passé : " trente charretées " de titres féodaux et de papiers seigneuriaux furent en effet livrés aux flammes sur la place du château le 27 octobre 1793. Une perte déplorable pour l'histoire du pays. Parmi les figures de l'époque féodale, se détache celle de Bernard ou Bérard de Bain qui combattit à Bouvines. A la veille de la Révolution, Charles-Sévère de la Bourdonnaie-Montluc et Anne Geslin de Trémargat se firent remarquer dans les événements qui opposèrent la noblesse bretonne au gouvernement de Louis XVI et aux étudiants rennais. Outre de nombreux renseignements sur des personnages aussi divers que le chirurgien René-Julien Barbotin, le conventionnel Jean-François Maurel, Charles Rulon évoque encore la vie des trois frères Regnault et celle d'Adolphe Orain qu'il cite abondamment. Le lecteur redécouvrira avec plaisir ces " Images du passé ", reflet des temps forts et des personnages marquants de l'histoire de Bain.© Micberth | |||
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SAINT BRIEUC et ses plages | |||
Garin de Lamorflan | |||
1886. Garin de Lamorflan, gentilhomme voyageur de la fin du XIXe siècle, a la plume alerte et le pas léger. Il est sensible au charme du " jardin de l'Armorique " et il parvient fort bien à nous communiquer son émotion née au contact d'une nature chatoyante et prolifique, en bordure d'océan. " E bad è béva hirio ! (Il fait bon vivre aujourd'hui) ", lui lance un paysan en passant. " Cette expression poétique me frappa, note l'auteur. Je n'en pouvais plus douter, j'étais bien sur cette terre de Saint-Brieuc où chaque nom est un souvenir, où chaque pierre a sa légende et chaque tradition son culte. " Dès lors, que faut-il préférer ici ? La ville elle-même, avec " l'énorme massif " de sa cathédrale - " la diversité de ses styles et la magnifique décoration de la chapelle du Saint-Sacrement " - les maisons curieuses de la rue Saint-Jacques, la fontaine Saint-Brieuc, ou le port du Légué, d'où partirent, en 1487, les hardis marins qui furent les premiers à pêcher la morue au large de Terre Neuve ? Ou encore " cette admirable côte de la baie de Saint-Brieuc... Langueux, Yffiniac et la presqu'île d'Hillion, Pléneuf entouré de plages charmantes, Saint-Symphorien et le Val André, Pordic, Binic et Etables " ? Tout ici, selon Garin de Lamorflan, est un enchantement pour le regard : nous pouvons aussi quitter la côte et nous diriger vers l'intérieur des terres, traverser la campagne et aller visiter la chapelle de Notre-Dame-de-Kermaria-an-Isquit, dont il est fait mention dans les textes, dès le XIIIe siècle. Rien ne nous presse. Nous goûtons cette douceur et cette lenteur des choses qui appartiennent à un autre temps. Le bonheur de vivre et de voir est tel dans cet ouvrage, magnifiquement servi par les illustrations de Th. Busnel que, pour le lecteur d'aujourd'hui, tout doit être savouré. C'est une occasion rêvée de se replonger dans le passé.© Micberth | |||
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HTE BRETAGNE vol.I (Les grandes seigneuries de) | |||
Guillotin de Corson | |||
Les châtellenies comprises dans le territoire actuel du département d'Ille-et-Vilaine. Antrain, Bagatz, Bain, Bazouges-la-Pérouse, Bazouge-sous-Hédé, Beaufort, Beaumont, la Bédoyère, Betton, Blossac, le Boberil, Boeuvres, les Boisduliers, le Boisorcant, Bonaban, Boullet, Bourgbarré, Bréal, Brécilien, les Brieux, Cahideux, Champagné, Chasné, la Châsse, le Châtelier-en-la-Chapelle-Chaussée, le Châtelier-en-Cornuz, Châteloger, Châtillon-en-Vendelais, Chaudeboeuf, Chauvigné, la Chesnaye, Chevré, la Clarté, la Claye, Coësmes, les Cours, la Crozille, Comblessac, le Désert, la Fontaine, Fourneaux, le Gué de Servon, Guichen, le Hallay, la Haye de Saint-Hilaire, Hédé, Laillé, Lassy, Launay-du-Han, Lesnen, Linières, le Lou, la Mancelière, Marcillé-Raoul, Marcillé-Robert, Martigné-Ferchaud, Mézières, la Montagne, Montbourcher, Monthorin, Montmuran, la Motte de Gennes, Parigné, le Pertre, Piré, Plélan, la Plesse, Poligné, le Pontavice, Pontual, la Prévalaye, Québriac, la Rigaudière, Rimou, la Rivaudière, la Roche-Montbourcher, Romillé, Saint-Aubin-du-Cormier, St-Enogat, St-Gilles, St-Jean, St-Mallon, St-Père, St-Pern, Sauldecourt, Sérigné, le Teil, Teillay, Texue, Tinténiac, Tize, la Villouyère.© Micberth | |||
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HTE BRETAGNE vol.II (Les grandes seigneuries de) | |||
Guillotin de Corson | |||
Les baronnies, marquisats, comtés et vicomtés compris dans le territoire d'Ille-et-Vilaine. Acigné, Apigné, Artois, Aubigné, la Ballue, Beauvais, Bécherel, la Belinaye, Boisfévrier, Boisgeffroy, Bonnefontaine, le Borage, le Boschet, Bossac, Bouexic, Brie, Châteaubourg, Châteaugiron, Châteauneuf, le Châtelet, le Chesnay, la Chesnelaye, Cicé, Combour, Cucé, Dobiaye, Espinay, Fontenay, Fougères, Fretay, Gaël, la Guignen, Guichen, Hommeaux, Landal, Lohéac, la Marzelière, Maure, Mayneuf, Médréac, Méjusseaume, Miniac, Montauban, Montabarot, Montfort, Montmoron, la Motte-Saint-Armel, la Musse, les Nétumières, Orgères, le Plessix-Bertrand, Poilley, Pontbriand, Renac, Rennes, Romilley, la Rouairie, Saint-Brice, Sens, Sévigné, Tiercent, Tourie, Trans, Tréguil, Villayer, Vitré.© Micberth | |||
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HTE BRETAGNE vol.III (Les grandes seigneuries de) | |||
Guillotin de Corson | |||
Les duchés, baronnies, marquisats, comtés, vicomtés et châtellenies compris dans le territoire du département de la Loire-Atlantique. Aigrefeuille, Ancenis, Assérac, Boisdelièvre, Blain, Bois-de-la-Muce, Bougon, Bretesche, Briord, Campzillon, Careil, Charette, Châteaubriant, Châteaufromont, Châteauthébaud, Clisson, Coislin, la Colinère, Cordemais, Couëron, Derval, Domenesche, Donges, Escoublac, Fercé, Fromenteau, Frossay, la Galissonnière, la Gascherie, le Gavre, Goulaine, Gué-au-Voyer, Guérande, la Guerche, la Guibourgère, La Haye de Lavau, Issé, Jasson-et-Malnoë, la Juliennaye, Loyaux, Marsaint, Montrelais, la Motte-Glain, la Muce-Ponthus, la Muce, Nantes, Nozay, Oudon, Pontchâteau, Porteric, Rays, Régaires de l'Evêché, Retz, Rezé, la Roche-Bernard, Rougé, Saffré, Saint-Aubin-des-Châteaux, Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Mars-la-Jaille, Saint-Nazaire, la Salle-en-Fresnay, Seneschallière, Sesmaisons, Sion, Souché, Thouaré, la Touche-Cornulier, la Touche-Limouzinière, Touffou, Tréambert, Ust, Vay, Vieillevigne, Vritz, la Boischevalier, le Boisrouaurd, Bruc, Fégréac, la Massaye, la Noüe-Briord.© Micberth | |||
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HAUTE BRETAGNE (Les petites seigneuries de) | |||
Guillotin de Corson | |||
1907. Erudit, dont le travail est toujours la base de tous les travaux historiques et des recherches sur la Haute-Bretagne, Guillotin de Corson relate minutieusement l'histoire de chacune des petites seigneuries. Les détails y sont multiples, précis, étonnants, mêlant généalogie, histoire, et légende. En 1590, l'ancien manoir des Landes contenait toute une garnison quand le capitaine ligueur des Coudrayes s'en empara. " La terre de Montigné (...) était une agréable résidence, bâtie à proximité de Rennes, s'élevant dans un joli paysage, entourée de verdure et d'eau. (...) On ne peut s'empêcher d'avouer que les cadets de la puissante maison de Ragunel avaient bien choisi l'emplacement de leur féodale demeure.&nsbp;"Le manoir de la seigneurie des Rochers était la demeure préférée de Mme de Sévigné en Bretagne. Pierre Le Porc, seigneur de Larchapt, détestait son fils René : il l'envoya près de Châteaudun où deux domestiques chargés de le faire disparaître, simulèrent sa mort et le confièrent au fermier de Larchapt qui l'éleva. En 1573, l'enfant fut enlevé mystérieusement et placé comme apprenti chez un cordonnier à Genève. La Noue-Bras-de-Fer, allant chercher une paire de chaussures à Genève, fut frappé par la ressemblance entre ce jeune homme et son beau-frère. Il le prit en charge. En 1600, le Parlement reconnut enfin les droits de René et lui rendit la fortune de son père. La Piffardière, maîtresse de la Lohière faisait dévorer les indésirables par ses chiens " grands comme des génisses&nsbp;": rentrer dans son château sans sa permission signifiait être mangé par les chiens ou jeté dans les étangs si les animaux étaient repus. Après sa mort, " la Piffardière apparaissait encore sous forme animale et terrorisait les gens ". Les guerres des XIe et XIIe siècles divisèrent la paroisse de Pipriac en de nombreuses petites seigneuries. Le Châtel allait alors relever du duc de Bretagne, puis du roi de France. Raoul de Clayes fit la croisade de saint Louis. Marigny-Malenoë, seigneur de Malenoë, est qualifié de philosophe cynique par Tallemant des Réaux. Le vieux manoir de la seigneurie de la Magnane, embelli et agrandi au XVIe siècle par Catherine de Corcé, fut magnifiquement reconstruit au XVIIe siècle. Le château moderne de la seigneurie du Breil fut détruit par un incendie dans la paroisse d'Iffendic en 1903. Les ruines de la résidence seigneuriale de la Thébaudaye " étaient hantées par de grands fantômes revêtus de suaires ensanglantés, la dame de la Thébaudaye et le baron de Bossac, meurtris puis assassinés dans leur propre demeure ". Autant de détails qui raviront tous les amoureux du passé et permettront aux généalogistes de remonter bien loin, sur les traces de leurs ancêtres.© Micberth | |||
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PLOUESCAT. Notice sur la paroisse | |||
le chanoine Henri Pérennès | |||
1941. Station balnéaire du Haut-Léon renommée pour la beauté de ses plages et de ses criques et centre de production maraîchère prospère, la ville de Plouescat est aussi un chef-lieu de canton dynamique (autres communes : Lanhouarneau, Plougar, Plounévez-Lochrist et Tréflez), qui apparaît comme le témoignage vivant d'un glorieux passé. C'est ce que nous enseigne l'ouvrage du chanoine Pérennès qui permet à tous les visiteurs de ce site exceptionnel de lire les paysages et les édifices qui font leur admiration et d'apprécier le terroir lui-même, entre ciel et mer, décrit dans son évolution, ainsi que le caractère, bien trempé, de ses habitants (" Il faut être de fer pour résister aux tempêtes habituelles, aux vents forcés, à l'air brûlant et corrosif des côtes du Nord de la Bretagne ") qui a forgé un destin collectif hors du commun, sans oublier les moments essentiels de son histoire, jalons de sa pérennisation. Les monuments anciens sont recensés avec soin, des menhirs aux chapelles (Saint-Eden, Notre-Dame-de-Kerzéan...), en passant par les manoirs (de Mesguen, Gorrequear...), l'église paroissiale et les calvaires, de même que les événements, les familles (de Kersauson, de Leséleuc, de Kergoall...) et les gens qui leur sont liés. Car il n'est pas de bonne monographie historique sans personnages étonnants et anecdotes, et la grande histoire côtoyant sans cesse la petite, l'auteur retrace, sous la rubrique Faits divers, tout ce qui a fait le passé, grandiose et pittoresque, de Plouescat et de ses environs : l'épidémie de peste (1626) qui transforma la ville en désert (herbe sur les places publiques), l'histoire de Tanguy et de la Vierge Noire (1637), la construction d'un retable avec tabernacle (1698), le vol du coffre-fort dans la sacristie de l'église (1746), le changement du corps politique de la cité en 1750, la présence de la Belle Poule à Plouescat (le 17 juin 1778) après un combat épique contre l'Anglais... Naturellement, la période révolutionnaire, riche en péripéties, est, elle aussi relatée, la création (plus récente) des écoles, de l'hospice et du patronage est évoquée et les noms de nombreux notables, prêtres, simples habitants de la ville soigneusement restitués. © Micberth | |||
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PLOUHINEC ET POULGOAZEC. Monographie des deux paroisses | |||
le chanoine Henri Pérennès | |||
1942. Plouhinec, la commune la plus peuplée du Cap-Sizun, est bien connue des amoureux du Finistère pour la beauté de son environnement (ses dunes en particulier) et la richesse de son patrimoine archéologique : dolmen de Ménez-Koriged, site paléolithique de Ménez-Drégan, église Saint-Winoc, hameaux, fontaines et lavoirs. Quant au port de Poulgoazec, où sont vendus, chaque jour, à la criée, poissons et crustacés, il a, lui aussi, une origine très ancienne. Il n'est donc pas surprenant que le chanoine Pérennès, historien passionné du département, ait choisi ces " deux paroisses " (création de celle de Poulgoazec, le 12 avril 1926), pour les faire revivre au passé. Soucieux de ne rien négliger, l'auteur dresse d'abord le panorama de Plouhinec (paroisse du doyenné de Pont-Croix, étymologie de son nom, superficie, productions locales, limites...), puis il évoque ses " monuments antiques ", ses seigneuries et ses manoirs, son église paroissiale (XVIe siècle, remaniements au XVIIIe), ses calvaires et ses chapelles et sa vie religieuse au fil du temps (les recteurs depuis le XIIIe siècle et la période révolutionnaire). Il nous donne, par ailleurs, la liste de tous les recteurs de Plouhinec, avant, pendant et après la Révolution, celle des vicaires et des prêtres originaires de la commune, relate les naufrages qui ont eu lieu dans la baie et dont les débris sont venus échouer sur la côte (de 1734 à 1798, en passant par 1742, 1762, 1776...), avant de décrire la translation d'une relique de saint Winoc, de Bergues à Plouhinec (1900). Même rigueur dans la recherche et dans la précision de l'information à propos de Poulgoazec : présentation, illustration à l'appui, du bourg, " centre commercial très actif ", et du manoir de Locquéran, qui appartint à Yvon Le Rougeart (1455), puis aux Kerguélen de Keramorch et enfin aux Le Livec (1768), et évocation des chapelles Saint-Julien et Saint-Jean (qui releva de la commanderie de Saint-Jean du Paraclet). Les naufrages sont, ici aussi, recensés (Un archevêque grec noyé sur la côte en 1684), ainsi que la légende de Toull-ar-Zôner, et la biographie du chanoine François Cornou (1873-1930) est retracée. © Micberth | |||
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DOUARNENEZ, TRÉBOUL, PLOARÉ (Notices sur) | |||
les chanoines Peyron, Abgrall et Pérennès | |||
1907-1908-1939. Grâce à l'activité inlassable, au cours de la première moitié du XXe siècle, des chanoines Abgrall, Peyron et Pérennès, les amoureux du passé du Finistère ont vu se dissiper bien des mystères ; d'autant que ces hommes de Dieu, passionnés par l'histoire locale, ont publié aussi de nombreuses monographies. Ici c'est Douarnenez et sa région qui, illustrations à l'appui, sont évoqués : c'est, au premier chef, outre la cité, Tréboul et Ploaré (avant leur fusion avec le chef-lieu de canton), mais aussi Plomodiern et Quéménéven, Plogonnec et Le Juch, Pouldergat et Meilars, Confort et Pont-Croix, Beuzec-Cap-Sizun et Poullan, lieux de mémoire, mais aussi buts de superbes excursions. L'histoire de Douarnenez est retracée, à partir du moment où la localité devint " un poste important dans l'occupation romaine ", jusqu'à l'époque contemporaine ; aussi voit-on se côtoyer, au fil des pages, des données étymologiques et des légendes (la ville d'Ys engloutie), des récits édifiants (celui du père Maunoir) et des faits sinistres liés à la Ligue, le brigand La Fontenelle et le missionnaire Michel Le Nobletz. Par ailleurs, les différends entre Douarnenez et Ploaré, les aléas de la pêche de la sardine et les dégâts de l'eau-de-vie à bas prix, les prêtres réfractaires et les interprètes de chansons contre-révolutionnaires (Marie-Jeanne Coublanc) ont, eux aussi, marqué les esprits. Avec Tréboul et sa région, ce sont d'autres perspectives qui nous apparaissent : le chanoine Pérennès nous invite à passer par la plage des Sables-Blancs et à descendre dans les " hôtels accueillants ", à contempler l'anse de Morgat et le clocher de Crozon, l'îlot du Coulinec et le Ménez-Hom qui domine tout le pays. Sans oublier, pour autant, la ferveur religieuse (édifices, pardons, histoire de l'abbé Le Brusq), les moments dramatiques (naufrage du 20 novembre 1883) et la paroisse de Ploaré, avec son église et ses manoirs et le célèbre Dr Laënnec, mort à Kerlouarnec, le 13 août 1826. © Micberth | |||
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PLUGUFFAN (Notes historiques sur la paroisse de) | |||
P. Aveneau de la Grancière | |||
1896. Passionné par l'histoire de Pluguffan et surtout par celle de sa paroisse, dont l'origine remonte au VIe siècle et la constitution définitive au IXe (saint Guffan, Keon en breton, demeurant inconnu ; ancien vocable : sainte Guen), Paul Aveneau de la Grancière a dépouillé les anciens registres paroissiaux " et autres titres ", ainsi que de nombreux documents et des notices généalogiques, pour reconstituer la vie de la localité et de ses environs sous l'Ancien Régime. Tombé littéralement amoureux de cette " charmante contrée ", il en dresse, dans cet ouvrage, le panorama précis au cours des siècles : il met d'abord en valeur son aspect contrasté (" cachet saisissant de sauvagerie... nombreux ruisseaux... sol ingrat qui devient productif "), ses voies de communication (améliorées), son activité économique (céréales, élevage, légumes, plantes fourragères), sa langue (" pittoresque langage des Celtes ") et les divers costumes traditionnels, avant de retracer l'histoire du terroir, depuis les temps anciens (forêt armoricaine) jusqu'à la Révolution (" excès " et " souffle envenimé "). La violence se manifesta, en effet, souvent dans cette longue traversée des siècles : conquête romaine, invasions des Saxons, des Huns et des Alains, puis des Francs, avant les migrations bretonnes des VIe et VIIe siècles, ravages exercés par les Normands (IXe siècle), guerres féodales, extermination des paysans insurgés (XVe siècle, près de la Grande-Boixière), affrontements religieux, harcèlement des Anglais (XVIIIe siècle)... Aussi est-ce " au milieu des guerres, des luttes sanglantes " que la paroisse va s'organiser jusqu'à l'an mille, période de renaissance sociale et religieuse et de reconstruction des églises : à Pluguffan, le petit oratoire des origines cède la place à un édifice un peu plus grand (avant l'église définitive, remaniée jusqu'au XIXe siècle) et on édifie de nombreuses chapelles, dont il ne reste aujourd'hui que Notre-Dame-de-Grâces. L'histoire des manoirs et des seigneuries est, elle aussi, longuement relatée, avec le recensement des fiefs et des généalogies seigneuriales et, plus largement, avec de très précieuses Notes sur les familles (baptêmes, mariages, sépultures) qui renseigneront éventuellement les lecteurs sur leurs ancêtres. Des documents réunis à la fin du livre enrichissent encore le propos. © Micberth | |||
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PLOUGASTEL-DAOULAS. Notice à l'usage du pèlerin et du touriste | |||
le chanoine Henri Pérennès | |||
1941. Historien du Finistère prolifique et vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du dĂ©partement, le chanoine PĂ©rennès connaissait mieux que personne le passĂ© des localitĂ©s qu'il arpentait en long et en large et Ă©tudiait - on le constate ici avec Plougastel-Doualas - mais il cultivait aussi un goĂ»t profond pour la beautĂ©, celle des sites et des Ă©difices : et " l'Elorn avec ses fraĂ®ches prairies, les Ă©normes rochers qui bordent sa rive, les bois de Loperhet, la chaĂ®ne de l'Arhès... " le ravissaient, ainsi que le fameux calvaire, qui a aujourd'hui plus de 400 ans d'âge et qui dresse, près de l'Ă©glise, sa silhouette imposante et ses personnages sculptĂ©s, postĂ©s comme des sentinelles, vĂ©ritable garde rapprochĂ©e. DĂ©diĂ© avec beaucoup d'Ă propos aux pèlerins et aux touristes, ce livre consacrĂ© Ă Plougastel-Daoulas rĂ©pond ainsi Ă la fois Ă la curiositĂ© des visiteurs des lieux, historiens ou non, et Ă la ferveur de tous ceux qui viennent participer aux fĂŞtes religieuses, en alliant le charme descriptif, enrichi de dessins et de photographies, Ă la densitĂ© des informations et le sens du pittoresque aux vertus de la connaissance. Aussi est-ce Ă une vĂ©ritable promenade Ă travers les lieux, les ĂŞtres et les diffĂ©rents moments d'une histoire mouvementĂ©e que le lecteur se sent conviĂ© du dĂ©but Ă la fin de l'ouvrage : dans les parties de campagne, non loin de la rade de Brest, lĂ oĂą " les paysans industrieux cultivent les fruits et les lĂ©gumes ", au cœur de la paroisse de Plougastel, en 1786, divisĂ©e en 6 cordelĂ©es - celles du Bourg, de Saint-Jean, de Larisan, de RosĂ©gat, de l'Armorique et d'Illien - ou, en remontant beaucoup plus avant dans le temps, Ă Lesquivit (2 menhirs), au Pont-du-Diable, ou Ă Ker-Romen dans les vestiges de la civilisation romaine. Ensuite, apparaissent les premiers actes se rapportant Ă Plougastel (VIIIe ou IXe siècle) et ceux qui concernent la fondation de l'abbaye de Daoulas, puis surgissent les vicomtes de LĂ©on (prĂ©pondĂ©rance dans la presqu'Ă®le au XIIe siècle), les seigneuries et les manoirs, l'ancienne Ă©glise, prieurĂ© de l'abbaye et les chapelles, les calvaires et les fontaines, la paroisse pendant la RĂ©volution... © Micberth | |||
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PLOUDANIEL. Monographie de la paroisse | |||
le chanoine Henri Pérennès | |||
1943. Rien de plus heureux, et de plus bĂ©nĂ©fique pour les lecteurs, que la collaboration rĂ©gulière entre le chanoine PĂ©rennès, historien fĂ©cond, et le vicomte Frotier de la Messelière, historien (lui aussi), archĂ©ologue, gĂ©nĂ©alogiste et promeneur infatigable, le crayon Ă la main, qui, dans cet ouvrage, une fois encore, unissent leurs compĂ©tences et leurs talents. Donnant Ă savoir et Ă rĂŞver, par le texte (le chanoine) et par l'image (le vicomte), ces deux amoureux du passĂ©, chercheurs infatigables, parcourent, pour nous, Ploudaniel et tout son terroir. Le premier nous prĂ©sente la paroisse (avec ses 150 villages) dans son aspect et son histoire et le second dessine la carte correspondante qui fourmille de noms, de croix, de calvaires, d'Ă©glises. Après les antiquitĂ©s, les vieux manoirs sont recensĂ©s et TrĂ©bodennic (Ă l'est et Ă la sortie du bourg) est prestement croquĂ© par notre illustrateur, avec la superbe porte Renaissance, son fronton triangulaire, ses urnes et ses cariatides; quant Ă l'Ă©glise, dessinĂ©e d'après une photographie et longuement dĂ©crite par l'auteur, elle apparaĂ®t très fine, Ă©purĂ©e, presque spiritualisĂ©e. Les Ă©difices religieux ont Ă©tĂ©, de tout temps, nombreux Ă Ploudaniel et le chanoine les Ă©voque, prĂ©sents ou disparus (en image, la chapelle Saint-Eloy), avant de faire revivre tous les membres du clergĂ© local, recteurs, curĂ©s et sous-curĂ©s, du XIVe au XVIIIe siècle, de reproduire l'Ă©tonnant testament de Michelle Le Borgne (1566), de relater la fĂŞte (agitĂ©e) de l'AguilanĂ© (en 1612), le baptĂŞme d'une cloche (1645), l'institution d'une Ă©cole (1679), le baptĂŞme d'un jeune nègre (1773) et de retranscrire une enquĂŞte sur la mendicitĂ© (1774). Puis le chanoine PĂ©rennès termine son ouvrage, en retraçant les faits liĂ©s Ă la RĂ©volution (succession difficile du recteur Pen, tocsin sonnĂ© le jour du tirage au sort, plus de 2 000 personnes dans la ferme de Kerangal pour la messe, le 7 avril 1797...), en dĂ©crivant le clergĂ© local au dĂ©but du XIXe siècle (curĂ©s et vicaires), en rendant hommage Ă six enfants de Ploudaniel, confesseurs de la Foi pendant la RĂ©volution et en relatant l'expulsion des sœurs de l'Ă©cole libre de la localitĂ© (1902). © Micberth | |||
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TOURNOEL (Le Château) en Basse-Bretagne | |||
le docteur Pierre Balme | |||
1900. La ville de Volvic n'est guère avare de ses charmes, naturels et architecturaux. Située dans un environnement préservé (volcans et coulées de lave, sentiers forestiers et nombreux sites de randonnées, sources d'une eau minérale célèbre dans le monde entier...), elle séduit aussi par la richesse de son patrimoine et par la fidélité de ses habitants à des activités artisanales ancestrales : taille de la pierre et sculpture, peinture et émaillage. Dans cette cité où le présent et le passé sont en harmonie constante et où l'on vit à l'ombre d'une église romane et de maisons superbes, égayées par la présence de nombreuses fontaines, le château de Tournoël apparaît comme l'érection d'un véritable défi au temps, surplombant " les libres étendues du pays auvergnat ". Fasciné par ce magnifique (et insolite) édifice, le Dr Balme nous invite d'abord à l'explorer en sa compagnie : enceinte extérieure et cours basses, saillant méridional (éperon d'une proue aiguë) et grand donjon, château primitif avec sa double enceinte et sa porte romane, tour carrée et fenêtre sculptée de la tourelle, logis des seigneurs et appartements de la châtelaine. Est-il besoin de préciser que la description minutieuse de ces merveilles (cheminées de la grande salle, des appartements et de la " chambre au trésor " de la Tour carrée, galeries et porte de la chapelle...) sont accompagnées d'illustrations, photos, dessins et gravures qui complètent magnifiquement les textes ? L'histoire de Tournoël et de ses seigneurs s'apparie souvent à la violence des temps (prise du château par l'armée royale, en 1212, apparition des Anglais en 1356, puis des routiers qui rançonnent l'Auvergne, guerres de la Ligue en 1577...) et les périodes de prospérité et d'embellissement sont émaillées de litiges familiaux (la veuve de Jean de La Roche en conflit avec Antoine, son beau-frère). Par ailleurs, si l'évocation, par l'auteur, de quelques " seigneurs des grandes époques " ressemble à une grande fresque épique, la vie de château des dames de Tournoël, présentes dans les lieux, fut âpre et disputée, Tournoël demeurant avant tout, une résidence de guerres et de temps difficiles. © Micberth | |||
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RAZ DE SEIN. LĂ©gendes, Ă©tudes et monographie de l'Ile de Sein | |||
Lucien Boulain | |||
1893. Difficile de ne pas ĂŞtre sensible au charme sauvage de ces lieux : Ă l'Île de Sein et Ă la pointe du Raz toute proche, ainsi qu'au dĂ©troit tumultueux qui les sĂ©pare, ce fameux Raz de Sein, " courant de mer très violent dans un passage très Ă©troit " que l'auteur a empruntĂ© maintes fois avec " d'agrĂ©ables compagnons de voyage " pour se rendre sur l'Île. Ici, dans cette bousculade formidable des Ă©lĂ©ments, la rĂ©alitĂ© cĂ´toie sans cesse la lĂ©gende. Ainsi, le phĂ©nomène des villes englouties Ă©voquĂ© par l'auteur est bien un fait avĂ©rĂ© (Tolente près de Brest, Nazado non loin d'Erquy...), mais l'existence de la cĂ©lèbre ville d'Is, qui aurait disparu, n'a jamais pu ĂŞtre dĂ©montrĂ©e, nous prĂ©cise-t-il, ce qui ne nuit en rien Ă la joliesse des lĂ©gendes qu'il relate : par exemple, celle du roi Gradlon, de sa fille Dahut et de saint GuĂ©nolĂ©. Son Ă©tude de l'affaissement progressif du littoral est, elle, beaucoup plus sĂ©rieuse : il y a eu en effet de nombreuses bourgades submergĂ©es, de l'embouchure de la Loire jusqu'au Finistère. Mais la partie essentielle de son ouvrage est constituĂ©e par le rĂ©cit d'un voyage qu'il fit dans l'Île de Sein, " l'une des communes du canton de Pont-Croix, distante de la terre ferme d'une dizaine de kilomètres ". Superbe traversĂ©e d'Audierne Ă l'Île, avec le phare de Penmarc'h et les rochers noirs de la cĂ´te escarpĂ©e, puis le phare d'EckmĂĽhl et le fameux Raz de Sein, " oĂą la mer enfle Ă briser en aussi peu de temps qu'on met Ă manger une Ă©cuellĂ©e de soupe " : naufrages terribles au fil des siècles, richesses englouties, pillage des navires, mais aussi hĂ©roĂŻsme pour sauver les naufragĂ©s. On contourne le Nerroch et on se trouve dans un bassin d'eau calme : Ă l'ancre, un vapeur, quelques chasse-marĂ©e, des bateaux-viviers pleins de langoustes et de homards, des canots " se balançant Ă la lame ". L'exploration de l'Île nous fait dĂ©couvrir d'Ă©normes goĂ«lands domestiquĂ©s, l'Ă©glise au centre du bourg, la campagne faite de " petits champs ", la tombe des naufragĂ©s anglais et la ChaussĂ©e de Sein dont la construction (1867-1881) fut Ă©pique, avec une population paisible et accueillante, mĂŞme si le guin-ardent " trouble parfois les tĂŞtes ". © Micberth | |||
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LESNEVEN | |||
Gabriel Pondaven | |||
1923. Féru d'histoire locale, Gabriel Pondaven a publié plusieurs études historiques sur des villes du Finistère. Lesneven est l'une d'entre elles et non des moindres : non seulement parce que ce chef-lieu de canton est une localité dynamique, attachée à ses traditions (marché hebdomadaire unique dans la région...) et dotée d'un patrimoine architectural évocateur, mais surtout parce que son passé, qui remonte très loin, est riche en événements importants et symbolise souvent un christianisme militant. De l'époque de l'érection d'une station militaire, apparemment établie par un chef de clan nommé Even et placée sous la protection de la Vierge, jusqu'au refus de la laïcisation du collège par le conseil municipal de la cité (1914), en passant par la fondation de l'église Saint-Michel (fin du Ve siècle) ou l'histoire du prieuré de Notre-Dame, c'est une grande aventure de la foi et de la pérennité, à travers vents et marées, d'une communauté humaine qui est ici relatée. Les faits de guerre et les désordres n'en furent pas absents : que l'on songe aux attaques menées par les pirates, aux incursions des pillards venus du Nord, ou aux combats que se livrèrent Charles de Blois et Jean de Montfort, lors de la guerre de Succession de Bretagne (XIVe siècle), aux troubles de la Ligue (début : 1589) ou à la période révolutionnaire. Toutefois, il y eut aussi des heures glorieuses et mémorables : la visite de Claude de France et de François Ier (1518), les montres générales (ou revues) réunissant la noblesse et les hommes d'armes de l'évêché (1426, 1446, 1466, 1480, 1503...), les nombreuses processions et fêtes religieuses (le mardi de Pâques et au mois de mai)... L'intensité de la vie religieuse se concrétisant à travers les édifices, congrégations (récollets et ursulines) et confréries (de la Trinité, du Rosaire...), collège (des chanoines de Sainte-Anne), hospice (de Saint-Maudez) et chapellenies (de Trois-Marie, de la Bienheureuse Vierge Marie, de Lescoet). © Micberth | |||
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PLOUVORN. Monographie de la paroisse | |||
le chanoine Henri Pérennès | |||
1943. Historien prolifique du Finistère et vice-président de la Société archéologique du département, la chanoine Pérennès retrace ici l'histoire de la commune de Plouvorn, située au sud-est de Plouzévédé, le chef-lieu de canton, et décrite ainsi par Ogée : " Des vallons, des ruisseaux, des prairies, des terres bien cultivées et abondantes en grains, lin et fruits pour le cidre, voilà ce que ce territoire présente à la vue. " Cette joliesse et cette fertilité des lieux ne sont pas les seuls atouts du terroir et ses visiteurs apprécient aussi son patrimoine architectural, témoignage d'un passé que l'éminent chanoine fait revivre avec le talent que l'on sait. C'est ainsi qu'après avoir évoqué l'aspect de la localité et de ses environs, décrit ses " antiquités " et ses manoirs, présents ou disparus (de Keruzoret à Pen-Vern, en passant par Keroignant, Coatgren, Lanorgant...), il conduit les lecteurs jusqu'à l'église paroissiale (de style gothique moderne), avec un beau clocher que l'on aperçoit de loin et, sur le maître-autel, des statues de Pierre et de Paul, les saints patrons. Difficile, en effet, de connaître et de goûter réellement le charme de cet endroit sans l'explorer, le guide du chanoine à la main, illustré par Frotier de la Messelière : liste des écussons et des noms des membres des familles inhumés dans le cimetière local, énumération des calvaires et des anciennes confréries, description et histoire de la superbe chapelle Notre-Dame de Lambader (58 m de haut, 3 nefs à l'intérieur, 2 rangs de jolies colonnes hexagonales...) et rappel de l'extraordinaire dévotion qui l'entoure ; à quoi s'ajoute le récit de la période révolutionnaire qui fut violente et dangereuse (rébellion au hameau de Sainte-Catherine pour arracher l'abbé Le Moal aux gendarmes, apostolat clandestin...), au cours de laquelle la misère fut grande dans les campagnes pressurées par les réquisitions. Enfin, l'auteur dresse la liste de tous les membres du clergé jusqu'en 1940, il évoque le fameux Yves Mayeuc, évêque de Rennes et cite tous les prêtres originaires de Plouvorn. © Micberth | |||
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SAINT-MATHIEU (La pointe). Le cap, l'abbaye, l'ancienne ville et le phare Saint-Mathieu | |||
Henri Urscheller | |||
1892. Le cap Saint-Mathieu (jadis de Pen-ar-Bed) est l'un des grands sites mythiques de la côte bretonne : " Il est difficile de rêver un spectacle plus grandiose que celui dont on jouit du haut de ce belvédère, en tout temps, remarque Henri Urscheller, mais notamment à l'époque des grandes marées d'équinoxe. " Et il évoque la beauté du panorama que l'on peut y contempler, " en tournant le dos à la terre ferme " : l'île d'Ouessant, la chaussée de la Helle et la chaussée des Pierres-Noires, les récifs du chenal de l'Iroise... Mais au-delà de " la magie de ce ravissant paysage ", ce qui a passionné l'auteur - et qui constituera un outil de connaissance indispensable pour tous les visiteurs - c'est l'histoire de l'abbaye de Saint-Mathieu et de la bourgade qui s'est développée autour d'elle, aujourd'hui un petit village, et celle, aussi peu banale, du phare qui exista sous plusieurs formes avant sa construction définitive au XIXe siècle. Ce sont ces événements majeurs que relate ici l'historien et tout d'abord l'érection du petit monastère originel par saint Tanguy au VIe siècle, dans des circonstances étranges. Plus tard, au fur et à mesure que l'abbaye s'accroissait, des cabanes de pêcheurs furent construites dans les environs, formant bientôt une bourgade, dotée d'une chapelle, puis une véritable ville qui posséda une église (Notre-Dame-de-la-Grâce). Naturellement, il y eut de " mauvais jours " (invasion des Normands en 875, guerres locales jusqu'au XIIe siècle, combats contre les Anglais aux XIIIe, XIVe, XVe siècles...) ; néanmoins, la ville prospéra et au début du XVIIe siècle Henri IV y institua, par lettres patentes, un marché tous les jeudis et cinq foires annuelles. L'abbaye connut, elle aussi, une formidable ascension (revenus considérables, église imposante, bâtiments très vastes...), mais aussi, bien avant la Révolution, une décadence due à la gestion d'abbés indélicats et accentuée par les effets des guerres de la Ligue, la peste, la misère et la famine.... Autre fait important : l'histoire du phare qui fut, au tout début, un fanal placé en haut d'une tour (difficultés du mode d'éclairage, négligences dans le service, naufrages, atermoiements), avant son édification réelle en 1835. © Micberth | |||
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TRÉBEURDEN. Ses îles, ses grèves, son climat, ses légendes | |||
LĂ©on Warenghem | |||
1899. Station balnĂ©aire renommĂ©e et port de pĂŞche (et de plaisance) parfaitement Ă©quipĂ©, la commune de TrĂ©beurden apparaĂ®t comme l'exemple mĂŞme d'une cohabitation rĂ©ussie entre le charme de l'authenticitĂ© bretonne et les exigences de l'Ă©conomie moderne. SituĂ©e sur la cĂ´te de Granit rose (Ă®les, rĂ©cifs, rochers, excursions Ă pied, Ă bicyclette, en voiture ou en bateau), la ville, qui se trouve au nord-ouest de Lannion et Ă laquelle on peut accĂ©der, Ă partir du chef-lieu d'arrondissement, par le Champ-Blanc ou par Pleumeur-Bodou, circuit tracĂ©, avec tout le talent descriptif qui convient par LĂ©on Warenghem, a gardĂ© tout son cachet ancien (Ă©glise, chapelles), voire antique (croix monolithe faite d'un ancien menhir) et cette particularitĂ© est l'un de ses principaux attraits. Ce qui ne fait pas oublier l'environnement magnifique dans lequel elle est enchâssĂ©e : au nord, les Sept-Îles, avec, tout Ă cĂ´tĂ©, les rĂ©cifs des Triagoz et leur phare (Ă 11 km de la cĂ´te), puis L'Île-Grande et au nord-ouest, la grève de Goastrez, sĂ©parĂ©e de Trozoul par les hauteurs de Kerellec... On admirera aussi, toujours Ă l'ouest, Ă un mille au large, l'Ă®le Molène, " formĂ©e d'un sable Ă©blouissant de blancheur et entourĂ©e de grands rochers de granit ", ainsi que l'Ă®le Milliau que l'on pourrait appeler " l'Ă®le noire ", tant son aspect contraste avec celui de sa voisine. On conçoit qu'un site de cette qualitĂ© attire de nombreux visiteurs et que LĂ©on Warenghem ait tenu Ă lui consacrer cet ouvrage pour en faire connaĂ®tre tous les attraits : sa faune, sa flore et sa gĂ©ologie (granit et quartz de tous grains et de toutes couleurs), ses plages (Goastrez, Postermen, Trozoul, Tresmeur, Pors-Mabo) et les activitĂ©s proposĂ©es, qui Ă©taient Ă l'Ă©poque " la vĂ©locipĂ©die et l'automobilisme, le lawn-tennis et le croquet, le jeu de boules, le canotage et le yachting ". Quant aux excursions, elles conduisaient dĂ©jĂ Ă Kerellec et Ă Bonne-Nouvelle, Christ et Kerario, Tohenno et l'Ă®le Losquet, Ă L'Île-Grande et Ă l'Île-Canton, Ă Penvern et au Château, Ă l'Ă®le Milliau et Ă l'Ă®le Molène, aux Roches-Blanches et Ă Bihit, au SĂ©maphore et Ă Pors-Mabo... © Micberth | |||
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QUIMPER (Promenade dans) suivi de QUIMPER, la cathédrale... | |||
J.-T.-M. Trévédy et l'abbé J.-M. Abgrall | |||
1885-1920. Rien de plus Ă©vocateur et de plus complĂ©mentaire que ces trois ouvrages qui, chacun Ă leur manière, nous font connaĂ®tre la très belle et très ancienne citĂ© de Quimper. Le premier, sans doute le plus complet, œuvre de J. TrĂ©vĂ©dy qui Ă©tait le vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Quimper, commence par une Ă©tude d'un plan de la ville Ă©tabli en 1764 et se poursuit par un panorama dĂ©taillĂ© de tous ses quartiers et faubourgs, avec leur description et leur histoire depuis les origines jusqu'Ă la fin du XIXe siècle. C'est ainsi que nous pouvons traverser le faubourg et la rue Neuve (passer par le pont Firmin qui Ă©tait en bois jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, par la chapelle de la Madeleine, la fontaine du Stang et la rue Sainte-Catherine), apprendre la longue et passionnante histoire des murs de la ville, Ă partir du XIIIe siècle, visiter la Ville close (le palais Ă©piscopal, l'Ă©glise cathĂ©drale autrefois encombrĂ©e d'Ă©choppes, le tour du Châtel, quartier aristocratique...), la Terre au Duc qui fut le plus grand quartier de Quimper et les lieux oĂą se trouvaient les fourches patibulaires, les casernes, les moulins, les fours banaux. Le second ouvrage est consacrĂ© Ă la cathĂ©drale Saint-Corentin, " joyau de l'art gothique breton " que l'Ă©vĂŞque Raynaud commença Ă construire Ă partir de 1239, une tâche grandiose reprise ensuite par Yves Cabellic, Alain Rivelen et Alain Gonthier, puis par Gatien de Monceaux, Bertrand de Rosmadec et Jean de Lespervez... sans oublier, au XIXe siècle, Mgr Graveran (idĂ©e de l'Ă©dification des deux flèches des clochers), l'architecte Joseph Bigot, Mgr Sergent et les QuimpĂ©rois qui financèrent les travaux : derniers en date, ceux qui furent rĂ©alisĂ©s de 1989 Ă 1999. Ici, le texte a Ă©tĂ© Ă©crit par l'abbĂ© Abgrall et les photos rĂ©alisĂ©es par Charles GĂ©niaux. Enfin, le troisième (toujours de l'abbĂ© Abgrall) prĂ©sente six excursions Ă vĂ©lo autour de Quimper, de l'ancienne capitale de Cornouaille aux Justices (ar Justicou), en passant par Locmaria, le manoir de Coat-Billy, Plogonnec (Locronan, Kerlaz, Le Ris, Le Juc'h, Guengat), BĂ©nodet (Fouesnant, Beg-Meil, La ForĂŞt-Fouesnant) et KerdĂ©vot. © Micberth | |||
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LAMBALLE (Histoire de). Tome III | |||
C. Dutemple | |||
1936. Après avoir fait revivre Lamballe, depuis les temps anciens jusqu'à la fin du XVIe siècle (volume I), puis aux XVIIe et XVIIIe siècles (volume II), l'abbé Dutemple consacre le dernier volet de son ouvrage à la période contemporaine : autrement dit à la Révolution et au XIXe siècle. Les habitants de la cité n'étaient pas insensibles aux idées nouvelles, bien au contraire - " La noblesse était jalousée " et " des avocats et des juristes étaient acquis au mouvement réformateur " - mais les événements dépassèrent, et de loin, leurs espérances : outre les changements administratifs et politiques (municipalités choisies par les citoyens, biens nationaux, Constitution civile du clergé...), on eut à déplorer la crise des grains (1789) et la scission entre les prêtres jureurs et réfractaires, ce fut la fin du culte catholique à Lamballe et la détresse financière, on procéda à la traque des " suspects " et il y eut une vive réaction contre les élections de l'an V, enfin le coup de main des chouans eut lieu le 16 janvier 1800... Ce fut tout ce cortège d'excès, qui, comme en nombre de villes de France, amena, sous la houlette de Bonaparte, le retour à la paix civile et religieuse : Notre-Dame et Saint-Martin rendus au culte catholique, la fusion des deux clergés, le ralliement à l'Empire et un projet d'école secondaire... Sous les régimes politiques qui suivirent, monarchique, républicain (très bref) et impérial, la vie des Lamballais ne connut pas de heurts majeurs, si l'on excepte les affrontements entre le préfet et l'évêque à propos des prédications, les désaccords entre la municipalité et le clergé au sujet des écoles (1831), les difficultés rencontrées pour la création d'un haras (projet dès 1806) et la situation économique qui réclamait l'organisation de secours pour les classes nécessiteuses (1849). En 1862, la voie ferrée Rennes-Brest, qui passait par Lamballe, était achevée et le raccordement de la gare à la ville fut réalisé. La cité entrait ainsi dans l'ère moderne. © Micberth | |||
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CROZON (La presqu'île de) | |||
Louis Calvez | |||
1975. La presqu'Ă®le de Crozon, patrie du comĂ©dien Louis Jouvet, n'est pas seulement un site d'une beautĂ© exceptionnelle, " une cĂ´te mangĂ©e par la mer " ou " la patte palmĂ©e de quelque fabuleux oiseau des mers antĂ©diluviennes ", si l'on se rĂ©fère Ă une mĂ©taphore ancienne, mais aussi, et surtout, une terre dont l'histoire et le patrimoine sont Ă la hauteur de ses charmes, c'est-Ă -dire un vĂ©ritable foisonnement d'Ă©vĂ©nements, d'Ă©difices et de richesses artistiques. C'est ce que nous rĂ©vèle l'ouvrage de l'abbĂ© Calvez, qui a nĂ©cessitĂ©, en raison de cette abondance historique et culturelle, la collaboration des membres du Centre de recherche bretonne et celtique de l'universitĂ© de Brest, historiens, gĂ©ographes, scientifiques, archivistes et botanistes (...), indispensables Ă la rĂ©alisation de cette œuvre de rĂ©fĂ©rence qui est prĂ©sentĂ©e ici, avec une iconographie importante et un Index final de tous les noms citĂ©s. Au fil des pages et illustrations Ă l'appui, c'est tout le passĂ© du terroir qui se dĂ©voile, dans ses innombrables dĂ©tails, depuis la prĂ©histoire (le nĂ©olithique) jusqu'au dernier tiers du siècle prĂ©cĂ©dent, l'auteur ayant dressĂ© un formidable panorama composĂ© en triptyque, qui comprend d'abord l'histoire du terroir, ensuite l'Ă©tude des activitĂ©s artistiques locales (du VIIIe siècle Ă la fin du XIIe et du XVIe au XVIIIe siècle), enfin la prĂ©sentation du site dans tous ses aspects. Dès lors, nous nous replongeons dans l'Ă©poque de l'occupation romaine, avant de voir arriver sur la presqu'Ă®le les premiers immigrants bretons (Ve siècle), puis nous assistons Ă l'Ă©vangĂ©lisation chrĂ©tienne, Ă la constitution des seigneuries de la presqu'Ă®le et aux conflits entre seigneurs et ecclĂ©siastiques ; Ă la suite de quoi, nous sont retracĂ©s de nombreux faits de guerre (contre les Anglais, entre catholiques et protestants...), le Grand Siècle, puis le Siècle des lumières, la RĂ©volution et l'Ă©poque contemporaine. Ensuite, au-delĂ de ces grandeurs et de ces turbulences, l'auteur Ă©tudie le patrimoine artistique, militaire, touristique... © Micberth | |||
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GUINGAMP, Avaugour et Penthièvre | |||
J. Le Monnier | |||
1923. Joseph Le Monnier aimait trop Guingamp, sa ville d'adoption, pour ne pas désirer faire partager cet attachement au plus grand nombre de lecteurs possible. Aussi, son ouvrage, rédigé dans des circonstances difficiles (guerre et maladie), retrace-t-il, illustrations et références d'archives à l'appui, la véritable épopée que fut l'histoire de l'ancienne capitale du Penthièvre. Toutefois, avant l'érection fondatrice d'une forteresse dans la vallée du Trieux, au " pays des bois et des rivières ", avant les heures glorieuses et prospères de l'époque médiévale et l'exercice d'un rôle militaire qui se prolongea jusqu'à la fin du XVIIe siècle, il y eut un habitat assez fruste (les Curiosilites), trois siècles environ de prospérité (l'ère gallo-romaine) et des temps particulièrement troublés : invasions des Alains et des Saxons et établissement dans les lieux des Bretons insulaires, dès le VIe siècle, qui créent, sans difficultés particulières, des comtés superposés aux anciennes divisions romaines. Face au péril majeur que représentaient les Normands, qui venaient piller les côtes bretonnes (ils seront écrasés par Alain Barbe-Torte en 938), on édifia des demeures fortifiées, dont le château de Guingamp autour duquel se forma une cité, administrée, souvent avec bonheur, par les Penthièvre. Les faits de violence ne manqueront pas au fil des siècles : après la mort d'Etienne, comte de Bretagne, " moult et grande guerre et division entre ses fils " (1138), guerre de Succession de Bretagne (XIVe siècle, bataille d'Auray), organisation de l'attentat de Champtoceaux par Marguerite de Clisson, histoire de la Ligue dans le Penthièvre... Mais, en dépit de ces convulsions de l'histoire, " la situation commerciale de la ville fut toujours très brillante ", souvent liée à l'activité religieuse (les foires sont la propriété des églises), l'administration efficace et équilibrée et la basilique, née de l'ancien sanctuaire, fut le foyer magnifique d'une intense ferveur populaire. © Micberth | |||
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SAINT-POL-DE-LÉON. Une ville bretonne sous la Révolution | |||
l'abbé J. Tanguy | |||
1903. Y avait-il une ville bretonne plus vouée à la rébellion contre le pouvoir révolutionnaire que Saint-Pol-de-Léon ? Son passé mouvementé, le prestige et l'importance de son siège épiscopal, la piété de ses habitants, tout cela ne pouvait guère s'accommoder des diktats du nouvel ordre républicain qui voulait imposer la Constitution civile du clergé, allait combattre les monarchies étrangères et perpétrer officiellement la mort du roi à la face du monde. Aussi, après avoir accueilli favorablement les premières réformes, beaucoup d'habitants de Saint-Pol s'opposent-ils à la politique mise en vigueur. La notification auprès de Mgr de la Marche, par trois commissaires de Brest, de la suppression de l'évêché, va mettre le feu aux poudres : des prédications incendiaires stigmatisent cette démarche, l'aversion de la population contre le nouveau régime se manifeste en toutes occasions, la résistance cléricale se durcit encore et les gendarmes envoyés pour arrêter Mgr de la Marche repartent bredouilles : l'évêque a fui par une porte secrète et gagné l'Angleterre. Nouvel émoi collectif quand l'intrus Dumay, le curé constitutionnel, se présente : les femmes arrivées à terme vont accoucher ailleurs et leurs enfants sont baptisés par des prêtres non assermentés, une sage-femme qui refuse de collaborer avec la municipalité dans la recherche des " coupables " est emprisonnée, son mari va casser les vitres du juge de paix ; les collégiens s'arment de gourdins, les ecclésiastiques réfractaires doivent quitter leurs paroisses et certains sont arrêtés, le procureur de la commune, Le Gall de Kerven démissionne. Les esprits s'échauffent encore davantage dans les campagnes : Morlaix doit envoyer de la troupe à Plouvorn, à Saint-Pol des paysans, qui refusent de porter des cocardes tricolores, déclenchent une émeute (7 août 1792)... Lors de la levée des 300 000 hommes, un seul volontaire se présente, les perquisitions contre les prêtres fidèles et les suspects se multiplient... Un récit des événements, presque au jour le jour, jusqu'en 1803. © Micberth | |||
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MUZILLAC (Histoire de) en Basse-Bretagne | |||
Claude Le Duigou | |||
2006. Rien de plus agréable pour les amoureux de l'histoire locale, et de la Bretagne en particulier, que la lecture de cet ouvrage consacré à Muzillac par Claude Le Duigou, chercheur rigoureux et passionné, deux qualités essentielles chez un historien dont le livre s'inscrit dans la meilleure tradition du genre. C'est en effet l'histoire de Muzillac, des origines à nos jours, qui est retracée ici, illustrations à l'appui, depuis le paléolithique (galets de silex, bifaces, grattoirs, dolmens, tumuli...) jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle : les années 1955-1960 ayant été, à Muzillac, celles de la modernisation. Quel parcours à travers le temps et l'espace et quel passé mouvementé ! Défaite des Vénètes après un combat épique contre les Romains, " sans doute entre l'embouchure du golfe et l'estuaire de la Vilaine " (56 avant J.-C.), occupation romaine, pendant cinq siècles, qui laissera bien des vestiges (thermes, hypocaustes, briques, tuiles, poteries...), immigration bretonne du Ve au VIIe siècle... Un mouvement de population qui reprendra au IXe siècle, suivi par les invasions dévastatrices des Normands (IXe-Xe siècles), avant l'érection de la châtellenie de Musullac (Muzillac) au carrefour de deux voies de communication, terrestre et fluviale : édification d'une église, par Conan le Tort, aux environs de l'an mil. Naturellement, la guerre de Succession de Bretagne, le péril constant représenté par les Anglais (création, en 1629, par Richelieu, d'une charge de " capitaine ordinaire des garde coste "), la période révolutionnaire (soulèvement de mars 1793 : " on vivait encore plus mal qu'avant "...) sont longuement évoqués, mais l'auteur n'en néglige pas pour autant les autres aspects de l'histoire des lieux : le destin de la seigneurie et la paroisse de Bourg-Pol, la vie au quotidien " au temps des seigneurs " et l'enseignement à Muzillac (...), le tout étant complété par des documents annexes riches et passionnants. © Micberth | |||
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QUIMPERLÉ et ses environs autrefois | |||
Jean Savina | |||
1967. Pédagogue dans l'âme et amoureux du savoir sous toutes ses formes, Jean Savina passa le plus clair de son temps à apprendre et à transmettre ses connaissances. L'ouvrage qu'il a consacré à l'histoire de la ville de Quimperlé, où il enseigna de 1928 à 1934, illustre justement cet aspect de ses nombreux talents. Ouvrant son récit par une évocation à la fois historique et poétique de la localité (du pays de Quimperlé au petit quartier, en passant par le chemin de la forêt, les vieilles tours et les vieilles cloches), il fait un état des lieux en décrivant le couvent des Capucins et l'abbaye de Sainte-Croix et en décrivant la société quimperloise sous l'Ancien Régime : " une noblesse nombreuse, sans opulence ni morgue et une bourgeoisie policée, sans raideur "... Ici, la Révolution ne surprit personne, puisque l'émeute qui éclata en ville le 7 juillet, provoquée par la disette, grondait depuis des semaines ; quant au départ de la noblesse locale (mars-avril 1790), il était, lui aussi, dans la logique des choses, le divorce entre nobles et roturiers étant consommé depuis juillet 1789. Après avoir fait revivre cette période révolutionnaire, en insistant sur les événements et les personnages les plus marquants (la destruction des armoiries de Quimperlé, les volontaires quimperlois " tirés d'un injuste oubli ", Dom Pierre Daveau maire de la ville sous la Terreur, Antoine Cuny, " citoyen irréprochable et innocente victime "...), il évoque l'attitude enthousiaste des Quimperlois à l'égard de l'Empereur : toutes les grandes victoires sont célébrées dans la cité. Autre sujet largement développé : les collèges et les écoles à Quimperlé, dont Jean Savina retrace l'histoire grâce à une chronologie très précise qui nous montre les instituteurs et les écoliers sous l'Ancien Régime, " la genèse de l'école laïque pendant la Révolution " et les établissements scolaires sous les régimes politiques successifs jusqu'en 1900. Enfin la dernière partie du livre nous fait découvrir les environs de Quimperlé (Lothéa, Clohars, Moëlan...), ainsi que les trésors enfouis au pays de Quimperlé... © Micberth | |||
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BOURGNEUF (Histoire de la Baie et de son littoral). La Baye de Bretagne | |||
Louis Lacroix | |||
1942. Comment résumer ce formidable travail de Louis Lacroix, dernier capitaine au long cours de la baie à avoir commandé les " défunts navires à voiles ", premier prix de l'Académie de marine en 1939 et auteur de ce livre passionnant, superbement illustré, consacré à l'Histoire de la Baie de Bourgneuf et de son littoral ? Creuset inépuisable de renseignements sur la Baye de Bretagne et ses transformations successives (" la mer, au cours des âges, a tantôt avancé et tantôt reculé "), mais aussi sur l'histoire politique du littoral, qui fut particulièrement riche depuis le peuplement des côtes par les Celtes (vers le VIe siècle avant J.-C.), jusqu'à l'époque contemporaine, en passant par l'occupation romaine qui dura quatre siècles, les incursions des Saxons, des Francs et des Normands (à Bouin en 813), vaincus par Alain Barbe-Torte au Xe siècle, le mouvement religieux et les croisades, la guerre contre les Anglais, les luttes religieuses (XVIe siècle) et l'insurrection contre le pouvoir républicain (1793-1795)... sans oublier un état des lieux concernant le marais vendéen-breton. Tout cela, illustrations à l'appui, précédant la (très importante) seconde partie de l'ouvrage qui fait revivre la navigation dans la Baie de Bourgneuf et bien au-delà : avec les ports et leurs accès, les caboteurs et les salaires des équipages, " les banquiers " de la baie et la route de Terre-Neuve, la contrebande en baie de Bourgneuf, l'une des formes de la vie maritime, les naufrages et les pirates dans la baie, les corsaires ennemis dans nos eaux et les opérations navales, la pêche en baie (son histoire et ses procédés), les poissons et les crustacés, les buveurs d'eau de santé et les bains de mer, les vieux usages et le comblement de la baie... Toutes les précisions afférentes figurant dans cette véritable épopée : les noms des bateaux, le tonnage, les armateurs, les matelots, les mousses et les destinations, un foisonnement d'anecdotes à titre d'exemples, la composition des équipages, le matériel à bord ; aucun détail n'est négligé. © Micberth | |||
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Histoire des paroisses du Diocèse de Vannes Volume 1 | |||
J.M Le Méné | |||
Le chanoine J.M Le Méné, a publié en 1891 des notices très complètes sur les paroisses du Diocèse de Vannes. Pour chaque paroisse, on mentionne 1° sa topographie, 2° ses antiquités, 3° ses châteaux et terres nobles, 4° son église, 5° ses chapelles et frairies, 6° ses fondations religieuses, 7° ses vicissitudes. Ce Cd-Rom interactif comprend les notices sur les paroisses suivantes : Allaire, Ambon, Arradon, Arzal, Arzano, Arzon, Augan, Auray, Baden, Bains, Bangor, Baud, Béganne, Beignon, Belz, Berné, Berric, Bieuzy, Bignan, Billiers, Billio, Bohal, Brain, Branderion, Brandivy, Brech, Bréhan-Loudéac, Brignac, Bubry, Buléon, Caden, Calan, Camoel, Camors, Campénéac, Carentoir, Carnac, Caro, Caudan, La Chapelle, La Chapelle-Gaceline, Cléguer, Cléguérec, Coëtbugat, Colpo, Concoret, Cournon, Le Cours-de-Molac, Crach, Crédin, Le Croisty, La Croix-Helléan, Cruguel, Elven, Erdeven, Etel, Evriguet, Le Faouët, Férel, Les Fougerêts, La Gacilly, Gavre, Gestel, Glénac, Le Gorvello, Gourin, Grand-Champ, Groix, Guégon, Guéhenno, Gueltas, Guémené, Guénin, Guer, Guern, Le Guerno, Guidel, Guillac, Guilliers, Guilligomarch, Guiscriff, Helléan, Hennebont, Le Hézo, Hoedic, Houat, Hur, Ile-d'Arz, Ile-aux-Moines, Inguiniel, Inzinzac, Josselin, Kerfourn, Kergrist, Kervignac, Landaul, Landévant, Langoélan, Langon, Langonnet, Languidic, Lanouée, Lantillac, Lanvaudan, Lanvénégen, Larré, Lauzach, Lesbin-Pontscorff, Lescoët, Lignol, Limerzel, Lizio, Locmalo, Locmaria-Belle-Ile, Locmaria-Grand-Champ, Locmariaquer, Locminé, Locoal, Locqueltas, Locuon, Lorient, Loyat, Malansac, Malestroit, Malguénac, Marzan, Mauron, Mellionec, Melrand, Mendon, Le Mené, Ménéac, Merlevenez, Meslan, Meucon, Missiriac, Mohon | |||
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Histoire des paroisses du Diocèse de Vannes Volume 2 | |||
J.M Le Méné | |||
Le chanoine J.M Le Méné, a publié en 1891 des notices très complètes sur les paroisses du Diocèse de Vannes Pour chaque paroisse, on mentionne 1° sa topographie, 2° ses antiquités, 3° ses châteaux et terres nobles, 4° son église, 5° ses chapelles et frairies, 6° ses fondations religieuses, 7° ses vicissitudes. Ce Cd-Rom interactif comprend les notices sur les paroisses suivantes : Molac, Monteneuf, Monterblanc, Monterrein, Moréac, Moustoirac, Moustoir-Remungol, Muzillac, Naizin, Néant, Neulliac, Nivillac, Nostang, Noyal-Muzillac, Noyalo, Noyal-Pontivy, Le Palais, Péaule, Peillac, Pénestin, Penquesten, Perret, Persquen, Plaudren, Plélauff, Plescop, Pleucadeuc, Pleugriffet, Ploemel, Ploemeur, Ploërdut, Ploeren, Ploërmel, Plouay, Plougoumelen, Plouharnel, Plouhinec, Plouray, Pluherlin, Plumelec, Pluméliau, Plumelin, Plumergat, Pluneret, Pluvigner, Pontivy, Porcaro, Port-Louis, Priziac, Quelneuc, Questembert, Quéven, Quiberon, Quily, Quistinic, Radenac, Redené, Redon, Réguiny, Réminiac, Remungol, Renac, Riantec, Rieux, Roche-Bernard, Rochefort, Roc-Saint-André, Rohan, Roudouallec, Ruffiac, Le Saint, Saint-Abraham, Saint-Aignan, Saint-Allouestre, Saint-Armel, Saint-Avé, Saint-Barthélémy, Saint-Brieuc-de-Mauron, Sainte-Brigitte, Saint-Caradec-Hennebont, Saint-Caradec-Trégomel, Saint-Congard, Saint-Dolay, Saint-Géran, Saint-Gildas-de-Rhuys, Saint-Gonnery, Saint-Gorgon, Saint-Goustan, Saint-Gouvry, Saint-Gravé, Saint-Guyomard, Sainte-Hélène, Saint-Jacut, Saint-Jean-Brévelay, Saint-Jean-la-Poterie, Saint-Just, Saint- Laurent, Saint-Léry, Saint-Malo-de-Beignon, Saint-Malo-des-Trois-Fontaines, Saint-Marcel, Saint-Martin, Saint-Nicolas-du-Tertre, Saint-Nolff, Saint-Patern, Saint-Perreux, Saint-Pierre, Saint-Salomon, Saint-Samson, Saint-Servan, Saint-Thuriau, Saint-Tugdual, Saint-Vincent, Sarzeau, Sauzon, Séglien, Séné, Sérent, Silfiac, Sixt, Le Sourn, Stival, Sulniac, Surzur, Taupont, Le Temple, Théhillac, Theix, Le Tour-du-Parc, Tréal, Trédion, Treffléan, Trégranteur, Tréhorenteuc, La Trinité-Porhoët, La Trinité-sur-Mer, La Trinité-Surzur, La Vraie-Croix | |||
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BREST PORTE OCEANE | |||
Amiral Lepotier, Alain Boulaire | |||
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ANNE DE BRETAGNE | |||
Georges Minois | |||
D'Anne de Bretagne, on ne retient souvent qu'un cliché régionaliste, celui de la petite duchesse qui, par son mariage avec Charles VIII puis avec Louis XII a été la cause du rattachement la Bretagne à la France. L'histoire personnelle d'Anne dépasse largement le cadre politico-sentimental. Duchesse à onze ans, reine à quinze ans, mère à seize ans, veuve à vingt et un ans, elle se remarie l'année suivante et s'éteint à trente-sept ans après avoir vu mourrir sept de ses neufs enfants. Pendant sa courte vie, elle a connu plus d'échecs que de succès, plus de tristesse que de joie. Mais si elle n'a pas changé le cours de l'histoire, elle a affronté son destin avec un courage certain. C'est à travers les mentalités et les crises de son époque que Georges Minois nous fait redécouvrir cette femme dure, autoritaire, égocentrique, qui, à l'aube de la Renaissance, a su utiliser les écrivains et son duché pour les mettre au service de sa passion, frustrée, du pouvoir. Tempérament énergique, fidéle aux valeurs médiévales, elle ne ressemble guère à l'image de la "bonne duchesse en sabots" forgée par ses biographes romantiques. | |||
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MEMOIRES SECRETS D'UN BRETON A LA COUR DE RUSSIE SOUS PIERRE LE GRAND | |||
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Le destin des hommes est souvent bouleversé par des événements inattendus. C'est parce qu'un jeune matelot breton, à peine âgé de 17 ans, qui naviguait alors sur un bateau anglais, eut un jour le sang froid et le courage de prendre, en pleine tempête, la barre du navire que son capitaine, pris de panique, venait d'abandonner, qu'il se retrouva cinq mois après à Moscou. Il devait plus tard devenir un personnage important de l'empire russe. À bord du navire en perdition se trouvait en effet le tsar Pierre le Grand de Russie, qui voyageait alors incognito en Europe de l'ouest. Il ramena le jeune homme avec lui dans son pays et en fit bientôt son aide de camp. François Guillemot qui était né à Guérande en 1681, allait connaître une formidable destinée, devenant par la suite chef d'escadre dans la flotte de la Baltique, puis gouverneur du port de guerre de Kronstadt et terminant sa carrière en 1743 avec le grade de vice-amiral de la marine impériale. Ses deux fils, Daniel et Alexandre, allaient eux aussi faire de brillantes carrières dans l'armée russe et avoir une nombreuse descendance en Russie et en Estonie. | |||
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LES ILES DE L'OUEST DE BREHAT A OLERON du moyen-age à la révolution | |||
Dominique Guillemet | |||
Dix-sept îles bretonnes, poitevines et charentaises sont éparpillées dans la Manche et l'Atlantique, entre le Cotentin et la Gironde : Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Sein, Groix, Belle-Île-en-Mer, Arz, l'Île-auxmoines, Houat, Hoëdic, Bovin, Noirmoutier, Yeu, Ré, Aix et Oléron. Ces îles ont d'abord été des îles de paysans et de sauniers ; ils ont façonné les paysages aujourd'hui menacés. L'île était avant tout une terre-mère ; la mer apportant le goémon pour engraisser les terres, les coquillages pour éviter la famine, les épaves des naufrages. Les traversées vers le continent étaient dangereuses et les raids des bateaux ennemis fréquents, obligeant ainsi l'État à couvrir les grandes îles de fortifications et de phares. Peu à peu, une partie des insulaires est devenue pêcheurs puis marins au long cours, laissant les femmes seules aux champs. Eh présentant ici les plus originaux des pays littoraux atlantiques - les îles - l'auteur nous donne à lire une des grandes clés de l'Histoire de l'Ouest français, celle de la diversité des rapports traditionnels entre l'homme, la terre et la mer, avant l'irruption du tourisme et la construction des ponts. | |||
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LES NOMS DE FAMILLE DU MORBIHAN | |||
Christophe Belser et Aurélie de Cacqueray, Marie-Odile Mergnac | |||
Votre nom de famille est-il rare ? Est-il fréquent ? Connaissez-vous sa signification ? Savez-vous qu’il correspond au surnom donné à l’ancêtre initial ?... Autant de questions, autant de réponses données par ce livre. Vous y retrouverez votre nom ou celui de vos voisins, de vos collègues ou des camarades de classe de vos enfants. Vous y découvrirez leur sens originel, ainsi que le nombre total de porteurs en France ; vous vous amuserez à comparer le palmarès des noms de famille les plus fréquents en France et dans le Morbihan, ou bien à découvrir quantités d’anecdotes sur les noms locaux et ceux qui les ont portés au fil des siècles ; vous y apprendrez qu’Auffret, Bardouil ou Guihur sont d’anciens noms de baptême, que Bonno, Bothua ou Gouello évoquent le lieu d’origine de la famille, que Bonnec désignait un homme trapu, Gloux un glouton, Le Dorze un pâtissier, Le Quéré un cordonnier, Palaric un laboureur, qu’il y a 950 Cadio ou 1 700 Evanno en France aujourd’hui ; etc. Bonne plongée dans l’univers des noms du Morbihan ! | |||
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OFFICIERS ET FORESTIERS DE LA COURONNE EN BRETAGNE AU XVIIIe SIECLE | |||
Michel Duval | |||
Reprendre en mains au lendemain de la grande réformation de Colbert ( 1665-1674 ) la gestion des forêts du Domaine royal en Bretagne assaillis par les besoins des bâtiments de la Marine et des forges, menacés par les fraudes et les défrichements clandestins; telle sera la mission confiée par Louis XIV à ses successeurs. La charge du grand maître des Eaux et forêts de Bretagne est restaurée en 1689. Mission difficile. Les moyens juridiques et financiers mis à la disposition de ce dernier et du personnel des maîtrises sont insuffisants. Paysans et seigneurs riverains usagers s'emploient à repousser les contrôles et à gêner l'application des édits royaux. Hélas aux oppositions locales s'adjoint, en appel des maîtrises royales celle de la Cour du Parlement chargée de leur surveillance. A l'annonce des édits de mai 1788, envisageant leur suppression et l'institution de grands baillages, elles firent cause commune avec ces dernières : Récolte des privilégiés qui devant l'attitude négative de deux des trois ordres de la province, devait entraîner la suspension des États de la province et la convocation finale des Etats Généraux et amorcer, au détriment de ses anciennes institutions (et libertés propre), la grande Révolution. | |||
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LE PREMIER INVENTAIRE DU TRESOR DES CHARTES DES DUCS DE BRETAGNE | |||
Michael Jones | |||
L'inventaire par Hervé le Grant en juin 1395 du trésor des chartes des ducs de Bretagne à Nantes est une référence depuis maintenant fort longtemps et pourtant, il n'avait pas été édité jusqu'à aujourd'hui. Le manuscrit, conservé aux Archives départementales de Loire-Atlantique, recense près de 900 documents, mémoire officielle des ducs de Bretagne au moment où la maison de Montfort commence à construire son état : beaucoup de documents, antérieurs donc au 15e siècle, concernent les privilèges et les droits des ducs, leurs relations avec les rois de France et d'Angleterre, avec les grands seigneurs, avec l'Église... C'est l'ensemble de la Bretagne qui est ainsi représenté. | |||
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CHATEAUX ET MANOIRS DU CANTON DE TAULE | |||
Jean Yves Le Goff | |||
Inventaire des manoirs et chateaux, accompagné de nombreuses illistrations. Concerne les communes de Carantec, Guiclan, Henvic, Locquenolé et Taulé. Pour chaque édifice, disparu ou subsistant, un historique, ainsi que la liste des possesseurs successifs, sont donnés. | |||
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DESCENDANCE DE JULIEN LE BRET | |||
Jean Le Bret | |||
L'auteur a choisi de présenter la descendance de Julien Le Bret qui s'étend pour une part en Allemagne, en Belgique, en Italie et au Portugal. La grande majorité des descendants étant restée francaise Ce livre posséde la particularité de commencer avec la présentation d'un gentilhomme normand, peu connu, mais dont la descendance s'est écrite dans les plus belles pages de l'histoire de France. | |||
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STEMMARIO ORSINI DE MARZO DEI CAVALIERI DELLA TAVOLA ROTONDA | |||
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Reproduction d'un important codex héraldique du XVIIe siècle qui représente en couleur 139 armoiries de personnages liés à l'épopée chevaleresque du cycle breton : un document fondamental pour comprendre les significations symboliques que la tradition réservait aux elements héraldique destinés à signifier les caractéristiques physiques et psychologiques des personnages auxquels ils étaient attribués. | |||
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EN CORNOUAILLE | |||
F. Menez | |||
L'ouvrage de FRANÇOIS MENEZ sur la CORNOUAILLE n'est pas un écrit isolé, comme on a pu le croire, mais il s'intègre à un ensemble beaucoup plus vaste dont les circontances n'avaient pas permis la réalisation; il s'agit d'un élément d'une oeuvre entière vouée aux terroirs et à l’histoire de la Bretagne; c'est cette oeuvre que nous devons maintenant découvrir. Les "JARDINS ENCHANTÉS" se fondent donc, sans se perdre, dans la série des multiples PROMENADES de FRANÇOIS MENEZ : promenades d'un auteur, bien charmant, dans le temps et dans l'espace de Bretagne; promenades que nous aussi, lecteurs, pouvons faire sur les traces d'un érudit et d'un poète. Les pages qu'il nous est donné de parcourir écrivent peut-être les contours de paysages que nous avons perçus, elles fixent peut-être encore des lumières où nous avons baigné... | |||
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EN LEON | |||
F. Menez | |||
L'ouvrage de FRANÇOIS MENEZ sur le LEON n'est pas un écrit isolé, comme on a pu le croire, mais il s'intègre à un ensemble beaucoup plus vaste dont les circontances n'avaient pas permis la réalisation; il s'agit d'un élément d'une oeuvre entière vouée aux terroirs et à l’histoire de la Bretagne; c'est cette oeuvre que nous devons maintenant découvrir. Les "JARDINS ENCHANTÉS" se fondent donc, sans se perdre, dans la série des multiples PROMENADES de FRANÇOIS MENEZ : promenades d'un auteur, bien charmant, dans le temps et dans l'espace de Bretagne; promenades que nous aussi, lecteurs, pouvons faire sur les traces d'un érudit et d'un poète. Les pages qu'il nous est donné de parcourir écrivent peut-être les contours de paysages que nous avons perçus, elles fixent peut-être encore des lumières où nous avons baigné... | |||
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NOBILIAIRE ET ARMORIAL DE BRETAGNE (Tome II) | |||
POTIER de COURCY, Pol | |||
Edité, remanié et réédité tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle (jusqu’en 1895) ce Nobiliaire et Armorial est un des monuments de l’héraldique et de la généalogie de la Bretagne ancienne. Cette nouvelle édition, entièrement recomposée, présente quatre tomes (trois disponibles, le dernier à paraïtre en mars 2012). Elle est formée des trois tomes du Nobiliaire « stricto sensu » habituellement réédités, augmentés d’un quatrième reprenant la seconde partie du tome III de l’édition de 1890, — souvent tronquée ou oubliée —, qui se rapporte notamment aux nombreuses listes de titulaires de charges personnelles dans la Bretagne d’Ancien Régime. Le tome II comprend les lettres F à M ; | |||
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